Au jeu des chaises musicales de la crise, la zone euro et les États-Unis semblent s’arracher à tour de rôle la place maudite de l’ « économie la plus en difficulté ».
Après deux semaines européennes très mouvementées, durant lesquelles l’Eurogroupe s’est efforcé de sauver la Grèce d’une chute pourtant fatale, c’est au tour des USA de passer sur le devant de la scène mondiale. En effet, maintenant que l’accord de Bruxelles est annoncé et officialisé, tous les regards se portent à nouveau vers le fameux mur fiscal américain.
Intervenants, analystes et investisseurs gardent les yeux braqués sur le compte à rebours qui sépare les États-Unis de la date fatidique du 1er janvier 2013. En attendant, aucune solution ne semble se profiler à l’horizon. La Maison Blanche (représentée par l’administration démocrate d’Obama) et les membres républicains du Parlement ne sont toujours pas arrivés à conclure un accord définitif et raisonnable concernant le budget 2013 du pays. Une impasse dont la gravité est renforcée par la publication d’indices économiques alarmants, et surtout bien en dessous des prévisions.
Le billet vert accusant automatiquement le coup de ces incertitudes autour de la situation américaine, les investisseurs se tournent naturellement vers des valeurs qu’ils savent capables de les prémunir contre les mauvais jours à venir.
Du coup, c’est forcément l’or qui s’en retrouve boosté ; après une semaine plutôt stagnante, le métal jaune franchit à nouveau en cette deuxième semaine de décembre la barre des 1 700 dollars, apparemment déterminé à finir l’année en beauté…et surtout en hausse !