Je vais faire mon pessimiste là, mais au lieu de nous demander comment nous libérer d’un hypothétique joug, d’une quelconque organisation secrète qui aurait fait main basse sur le monde, il faudrait en premier lieu nous demander si nous méritons, ou pire, si nous sommes réellement aptes à la liberté ou au bonheur. Il ne suffit pas de vivre, encore faut-il mériter de vivre.
Et en répondant à cette question fondamentale, nous pourrions comprendre que finalement, la véritable crise est purement d’ordre psychologique, à l’échelle globale de notre humanité.
Cette réalité n’est finalement qu’une projection de notre psychisme collectif, et les crises économique, écologique, d’identité, … ne sont que des symptômes. Les causes sont ailleurs et s’attaquer aux symptômes est une pure perte de temps.
Comment peut-on imaginer qu’une société composée essentiellement de prédateurs, dans tous les domaines, puisse ne pas être malade au point d’accoucher de toutes ces crises.
Vraiment, je pense que le Bildeberg, les franc-macs, les banques, … ont bon dos. Je doute que si l’on supprimait toutes ces organisations ou institutions, les problèmes seraient résolus. La pathologie globale serait malheureusement toujours présente en nous. Guérir de cette maladie de l’âme nécessiterais une telle remise en question de chacun que l’on préfère éluder la question en se trouvant des bouc-émissaires, c’est humain, et cela alimente le principe de la guerre de tous contre tous.