Les collègues à l’origine du contrôle routier et donc, soit-disant à l’origine des violences urbaines risquent chers.
Car actuellement, on nous demande de ne pas faire de vagues, de ne pas patrouiller dans les secteurs dit sensibles lorsqu’il y a des rassemblements de jeunes, de ne pas poursuivre les scooters avec pilote sans casque ( s’il tombe et qu’il se blesse, c’est pour notre gueule), d’être sûr que le flingue qu’un blaireau nous braque est bien chargé avec autre chose que de la flotte (donc attendre d’en prendre une dans le fion et donner le feu vert à une belle riposte en légitime défense).
Franchement, j’en ai raz le cul de ces demi-mesures. Il faut de la pleine mesure et que les politiques en place nous soutiennent judiciairement, administrativement et matériellement.
Nous sommes de + en + à venir bosser à reculons, la peur au ventre de se faire taper sur les doigts pour travail bien fait mais pas d’actualité.
Ce qui s’est passé à Amiens risque fort de métastaser ailleurs. De toute façon, ces merdeux n’ont plus besoin de prétextes légitimes pour foutre le brin.
Bon courage, collègues d’Amiens.