L’exageration est loin d’etre un levier pour la persuasion. Le fond de l’article n’est pas discutable et il n’y a pas besoin de pousser le raisonnement bien loin pour l’avaliser.Nous pouvons meme aller au dela du cas des additifs alimentaires et elargir le probleme au domaine de l agroalimentaire en general. Entre les frites surgelees qui sont plongees dans des bains d’acides amines a concentration constante afin d’avoir une cuisson homogene, les carres de poivrons reconsitutes apres broyage pour les brochettes a barbec’.... Les exemples pouvent etre deroules indefiniment.....
Premiere erreur : "vous trouvez des additifs parfaitement autorisés en France mais interdits dans d’autres pays européens". Une nouvelle legislation Europeene est rentree en vigueur en janvier 2012 qui prevaut sur la legislation francaise (cette meme priorite hierarchique qui rend presque inutile notre bon cher Parlement).
Deuxieme erreur : "il n’y a pas de restriction de quantité connue". Je ne sais pas ou sont puisees les informations de l’auteur de l’article mais cette affirmartion est totalement fausse. Certains colorants sont limites, selon l’application dans laquelle ils prennent place... Tout comme les sulfates cites et bien d’autres additifs alimentaires.....
Troisieme erreur : "Malheureusement, les nouvelles directives européennes rendent les agricultures contrôlées et certifiées « bio » de plus en plus laxistes, autorisant un pourcentage d’OGM ou autres additifs alimentaires". En me placant seulement sur le plan "additifs alimentaires", les nouvelles directives etaient bien plus laxistes auparavant. Ce qui dailleurs a freine un bon nombre d’entreprises aromatiques qui voulaient se lancer sur ce marche de niche... D’ou au coup exorbitant des matieres premieres biologiques....
S’attaquer aux additifs alimentaires est une chose, mais utiliser les armes de ses ennemies (notamment ici la mesinformation) n’est pas tres efficace sur la duree...