Intéressons-nous à l’auteure et au média, source de cette information. C’est un indicateur de crédibilité de savoir qui dit quoi, non ?
Donc, l’auteure se dirait anarchiste-libertaire-antifasciste et contribue sur un site internet qui s’attribuerait les mêmes qualificatifs. A ce titre, je dirais que la seule arme politique que certain-e-s pseudo anarchistes-libertaires-antifascistes aujourd’hui daignent ou peuvent employer, est l’écriture dans un média dit indépendant et alternatif. Pour le reste, c’est à dire, le contenu, j’ai observé la somme « d’anti » que collectionne cette obédience politique, anti-élection, anti-élu, anti-gauche, anti-droite, anti-genre, etc. J’ai observé à quelles analyses et discours cela conduit, l’ennemi de ce courant idéologique étant tout le monde qui n’a pas été autorisé dans le cercle hautement sélectionné. Celles et ceux de mes amis qui sont anarchistes ne s’offusquent ni de ce genre de propos ni de ce genre d’opinions, on se rejoint même très souvent et très souvent nous refaisons le monde ensemble. Celles et ceux qui s’en offusquent jouent, justement, dans leur cour fermée, dans leur grotte, entre eux et se complaisent à se considérer comme les seuls révolutionnaires, pardon, libertaires sur cette terre.
L’auteure est aussi soupçonnée de nager dans d’autres eaux troubles. Certaines révélations faites, il y a tout juste 11 mois et demi, sur cette journaliste de « Rue89 », concernent sa participation, en qualité d’intervenante, à un séminaire en 2009, sur les médias internationaux, organisé par une université américaine connue pour être l’un des hauts lieux de formatage des élites américaines à la pensée unique ultra-libérale et de recrutement de la CIA. Mais peut-être ladite journaliste a-t-elle été recrutée comme sujet d’étude pour les séminaristes. Alors, cette réponse et la précédente n’en ferait qu’une. Mais là encore, on flirterait avec la théorie du complot ?