La « psychose » de Breivik, phénomène de la « guerre des civilisations »
23 mars 2012 17:57, par quamvis
trés bel articlemais attention de ne pas renverser le problème ( le sempiternel c’est la faute à la société) en pointant la société comme psychotique ce qui reste d’ailleurspertinent... la société est faite d’individus et tout le monde ne devient pas tueur fou , pourquoi lui et pas un autre ? il faut tenir compte de la singularité du sujet ce qui n’enlève en rien à la pertinence de la thèse de la dimension psychotique da capitalisme avancée. On peut aussi dire que les fous et les pervers qui se font envoyer en asile sont des ratés, les pauvres types de la psychose et de la perversion.
On ne pense qu’au tueur fou ou au pervers à la sortie des écoles , eux se font coincés mais la psychose et la perversion concernent aussi des gens tout à fait bien intégrés dans leur milieu < ; michel Drac a écrit un bel article sur les traders psychotiques de Californie . IL yaurait comme une lutte de classe dans la folie psychotique et perverse il y a ceux qui se confondent avec la psychose du monde ultra libéral et ceux qui font tache ... mais jusqu’au jour où le psychotique trader financier peut pêter les plombs : alors on l’éjecte . Les psychotiques ne sont pas des dements ou des débiles , certains ont un délire bien systématisé . L’essence du capitalisme est aussi un délire bien systématisé froid consommateur de signes marchands. Bref le critère de santé serait une certaine dose de résistance conflictuelle face à la Matrice .
La responsabilité pénale des "malades mentaux" est un débat piégé. Lacan déplorait que l’on parle d’emblée de responsabilité du présumé coupable il d&éplorait la psychiatrisation des actes . La pénalité est renvoyé ainsi aux calendes grecques. Fou ou pas fou tu as tué ,aprés voyons si on peut soulager la peine . D’ailleurs ce clivage entre fou et pas fou est fou ...le premier à dénier sa foilie est bien le psychotique, le capitalisme est bien ce système totalitaire qui affirme achever l’histoire humaine. je conclue article important qui aborde la question psychotique trop souvent absente ou réduite à nos fantaisies