Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

La « psychose » de Breivik, phénomène de la « guerre des civilisations »

Anders Behring Breivik, l’auteur des attentats d’Oslo, ne présente pas les symptômes d’une soudaine folie ou d’une pathologie extraordinaire. Probablement comme Mohamed Merah, l’auteur des tueries de Montauban et Toulouse, il n’a pas succombé à un trouble mental, mais a simplement pris au sérieux le discours politico-médiatique du « clash des civilisations ». Tous deux ont cru ce qu’on leur disait, se sont positionnés dans ce conflit imaginaire, et ont voulu avec courage y prendre leur place. Pour Jean-Claude Paye, ce n’est pas tant le tueur de masse post-moderne qui est malade, c’est la société qui a validé la rhétorique néoconservatrice à travers les guerres impériales et les lois sécuritaires qui doit d’abord retrouver la raison.

Les massacres sont un phénomène récurrent de notre post-modernité. Ils ne résultent pas uniquement des actions militaires de l’armée impériale et de ses « coalitions », mais aussi d’actes individuels. À travers ce que l’on continue d’appeler des faits divers, ils font partie de notre quotidien. Ces actes ne sont plus rejetés à l’extérieur de la société, mais intègrent son réel. Ainsi, les tueurs de masse ne sont pas porteurs de valeurs propres. Ils ne présentent pas non plus les caractéristiques d’une psychose « extraordinaire », mais seulement d’une « psychose ordinaire », celle qui est commune à l’ensemble de la société. Ces massacres constituent un simple passage à l’acte, un révélateur d’un enfermement collectif dans la virtualité de la « guerre des civilisations », c’est à dire dans un nouveau réel destiné à se substituer à la réalité des contradictions sociales.

Un massacre afin de combattre le « complot islamo-marxiste »

Au XIXe siècle, Gustave Flaubert posait la question de l’influence des médias sur le comportement individuel. Il mit en scène une Madame Bovary qui trompe son mari pour se conformer aux romans à la mode. A chaque époque, les médias dominants véhiculent l’idéologie du moment. Au XXIe siècle, ils propagent celle de l’Empire : le « choc des civilisations », et produisent des Behring Breivik et des Mohamed Merah.

Remis le 29 novembre 2011, le rapport des psychiatres, sur l’auteur des attaques du 22 juillet en Norvège, était très attendu. Ce jeune homme avait fait exploser une bombe à Oslo, tuant huit personnes, avant de se rendre sur l’île d’Utoeya, où il avait assassiné 69 jeunes gens et blessé une centaine d’autres. Le rapport devrait influer sur la suite de l’affaire : un procès ou l’internement psychiatrique.

Le parquet norvégien, citant les conclusions des deux psychiatres, a annoncé que le prévenu était psychotique au moment des faits. Il aurait développé « une schizophrénie paranoïaque ». Si le tribunal rejoint l’opinion des experts, l’accusé ne pourra être considéré comme pénalement responsable et ne sera pas jugé.

L’absence de procès poserait problème à plus d’un titre. La lumière ne serait pas faite sur nombre de zones d’ombre du dossier, à savoir : la possibilité que le tueur n’ait pas été seul, hypothèse notamment liée au fait qu’il avait un walkie-talkie au moment où il a perpétré son acte [1], l’absence de forces de l’ordre sur l’île, l’incroyable lenteur de la police à se rendre sur les lieux ou le fait que le tueur n’ait pas été préventivement intercepté, alors que ses intentions étaient affichées sur le Net et qu’un achat de 6 tonnes d’engrais chimique, un classique en matière de terrorisme, avait été signalé.

Le procureur Svein Holden, a expliqué : « les experts ont décrit une personne qui se trouve dans un univers illusoire où toutes ses pensées et ses gestes sont régis par ses illusions » [2]. Il rejoint ainsi les positions de l’avocat d’Anders Behring Breivik. Ce dernier avait d’abord déclaré que son client était probablement « dément ». Ensuite, il avait préféré affirmer qu’il avait « sa propre perception de la réalité. »

Ces déclarations posent problème à plus d’un titre. Que Beiring Breivik ait une vision illusoire de la réalité ne peut lui être spécifique, puisque l’illusion accompagne toute perception. Cela ne peut le conduire à la psychose qui, elle, confond intérieur et extérieur, fusionne le sujet et l’objet, rendant ainsi impossible toute forme de conscience. Merleau-Ponty nous a montré que la perception, comme façon d’habiter le monde, repose nécessairement sur une croyance, autrement dit, sur une illusion. Cette théorie est complétée par Jacques Lacan. Ce dernier nous indique que dans l’hallucination psychotique la part de croyance dans le monde, accompagnant normalement les actions et les pensées, a été remplacée par une certitude absolue.

Des valeurs communes avec celles des médias

Durant une décennie, Al-Jazeera a continué à faire vivre Oussama Ben Laden, pourtant mort et enterré publiquement en décembre 2001. Cette fiction était indispensable à la stratégie US de contrôle du leadership islamique. Elle a inspiré aussi bien les GI’s partis le combattre en Irak que des musulmans jihadistes partis à sa recherche en Afghanistan pour se mettre à son service. Dans l’élaboration de son discours, Breivik ne se confond pas avec son objet. Il se représente, énonce sa vérité, ses valeurs. Il a ainsi une forme de conscience, ce qui n’est pas le cas du psychotique qui lui est entièrement parlé.

Non seulement Breivik a une vision de la réalité, mais, comme toute perception, elle est réflexive. Elle distingue, au contraire de la psychose, l’intérieur et l’extérieur en les articulant.

De plus, le dogme du complot islamo-marxiste ne lui est pas propre. Il s’agit là d’un paradigme largement répandu grâce au choc des cultures, notamment théorisé par l’ouvrage de l’États-unien Samuel Huntington [3]. Ainsi, l’hostilité à l’islam et au multiculturalisme n’est pas une valeur propre du prévenu. Combattre le complot islamo-marxiste fait partie d’une « guerre de civilisations ». Le conflit en Irak n’a-t-il pas été lancée par le président Bush, au nom de la « guerre du Bien contre le Mal » ? Le bombardement de la Libye par l’OTAN a été effectué au nom de l’amour des victimes de Kadhafi [4].

Behring Breivik a déclaré avoir commis ses « exécutions (...) par amour pour son peuple ». L’attentat doit ouvrir les yeux de la société sur « la guerre du Bien contre le Mal », celle entre l’identité chrétienne et l’islamisation de l’Europe. Son action doit rendre visible l’invisibilité d’une guerre souterraine et doit nous réveiller. Le massacre rendrait transparent le danger islamiste. Tout en reconnaissant l’attentat, Breivik ne se s’estime pas coupable, car ce type d’action appartiendrait originairement aux « djihadistes » Cette procédure de renversement ne lui est pas propre. Au début, les médias se sont d’abord demandés s’il ne s’agissait pas d’un attentat islamiste. Ensuite, lorsqu’ils ont communiqué que l’auteur était un « Norvégien de type norvégien », nombre de ceux-ci ont accompagné cette information de l’assertion que cet « islamophobe » usait de la même rhétorique et des mêmes méthodes que les mouvements islamistes, l’attentat réalisé relevant d’ailleurs du même mode opératoire [5].

La croisade comme passage à l’acte

La spécificité du prévenu ne réside pas donc dans sa vision du monde, dans des valeurs ou un univers illusoire propres, mais dans le fait qu’il se sente investi d’une mission. Il se présente comme un croisé en guerre contre « l’invasion musulmane » et se considère comme « le chevalier le plus parfait depuis la Seconde Guerre mondiale » [6]. Behring Breivik s’inscrit bien dans la « guerre des civilisations ». Ce qui le distingue c’est la manière dont il reçoit le message. Il ne se situe plus dans le laissez faire ou le laisser dire, mais dans le passage à l’acte.

L’accusé s’offre comme fétiche, car il estime que l’attentat est « cruel mais nécessaire ». Il se constitue en symbole afin de se substituer lui-même à la réalité, c’est-à-dire interdire par là, à autrui et à lui-même, toute médiation symbolique. C’est lui, qui par son acte, est le porteur de la voix de l’invisible qu’il faut entendre, celle de la guerre « cosmique ». Il se pose comme maître du discours et fusionne simultanément deux positions, celles du bourreau et de la victime émissaire. Il correspond ainsi parfaitement à l’antinomie propre à la structure perverse, désarticulée entre la revendication d’un moi fort et le phantasme qui situe le sujet comme objet, celui de la « guerre des civilisations ». Le prévenu garde en effet une part de conscience. Sa « folie » résulterait du caractère impératif de l’acte et du fait que, enfermé dans une structure perverse, il se pose en concurrence avec le « monopole de la violence légitime »que s’octroie l’État.

Un rapport psychiatrique controversé

Suite aux déclarations du procureur, les Norvégiens se posent une question : « Peut-on être considéré comme instable psychologiquement en planifiant des meurtres pendant des années et avec une telle minutie ? » [7].

Dans une lettre publiée par le tribunal d’Oslo, les avocats de 56 survivants et proches de victimes ont également mis en question le diagnostic rendu par les deux psychiatres et validé ensuite par une commission médico-légale. « Plusieurs des parties civiles qui l’ont vu à Utoeya l’ont trouvé cynique et rationnel et jugent que cela est peu compatible avec le fait qu’il serait psychotique » [8], ont écrit les avocats. La résistance des familles des victimes, ainsi que du personnel psychiatrique, attaché au suivi du prévenu, ont rendu caduque la thèse de la psychose déclenchée puisque le tribunal d’Oslo a ordonné, le vendredi 13 janvier 2012, une nouvelle expertise psychiatrique d’Anders Behring Breivik [9].

Cependant, le tribunal n’a pas abandonné toute perspective de psychiatriser et, ainsi, de ne pas juger le prévenu. Lors de la conférence de presse, annonçant leur décision d’ordonner un nouveau rapport, les juges ont indiqué que les experts « devront entre autres chercher d’autres souffrances physiques ou psychiques qui peuvent expliquer la façon dont l’accusé fonctionne ».

Jeune homme romantique et naïf, Anders Behring Breivik a cru les médias et les leaders politiques occidentaux. Ils ont fait de lui un meurtrier de masse. Une psychose ordinaire

Ce que les psychiatres ont nommé comme psychose déclenchée ou extraordinaire n’est rien d’autre que la psychose ordinaire [10] envahissant actuellement nos sociétés. La « guerre du Bien contre le Mal » est bien la création d’un nouveau réel, devant se substituer à la réalité des contradictions sociales d’ordre économique et politique. Cette psychose ordinaire [11], telle qu’elle est décrite par Jacques Alain Miller, n’est pas propre au prévenu, c’est une psychose de masse existant à une époque où la parole n’opère plus sa fonction de coupure entre la chose et son énonciation. Enfermé dans l’image qui fusionne ces deux éléments, le sujet n’est plus parlant, mais parlé.

Des tueurs de masse, agissant à titre personnel et non reconnus par une puissance publique, spécifient la post-modernité. L’exemple le plus marquant reste l’attentat d’Oklahoma City en 1995 [12] tuant 168 personnes et faisant plus de 680 blessés. Les meurtres de masse sont devenus de plus en plus fréquents depuis deux décennies [13]. Ils sont commis par des adolescents et des jeunes adultes et se terminent généralement par le suicide de leurs auteurs. Breivik Beihring fait donc exception sur ce dernier point. La mort des tueurs éteint automatiquement l’action publique à leur encontre. Le fait que Breivik n’ait pas mis fin à ses jours se présente comme une occasion unique d’avoir un débat sur cette question de société.

C’est à cette éventualité que les « experts » ont fermé la porte, en répondant parfaitement à ce que l’on attendait d’eux. L’accusation aurait fait face à un individu en grande partie conscient, dont le tort ne réside pas dans ses valeurs, mais seulement dans leur mise en application en concurrence avec le monopole de la violence étatique.

Juger le tueur norvégien aurait impliqué de s’opposer à son discours, celui, dominant au niveau médias, du « choc des cultures ». Refuser le jugement est au contraire placer l’acte hors du droit, le rejeter dans le non lieu. C’est en faire une anomie, un enfermement dans le réel hors de la constitution imaginaire de la société. Déclarer irresponsable le prévenu s’inscrit dans une structure perverse de déni de la psychose sociale. Ne pas juger Breivik fait obstacle à ce qu’une parole puisse se dire et briser l’enfermement dans ce nouveau réel. Il s’agit de nous conforter dans l’abandon à la « guerre des civilisations ».

[1] « Norvège : audition attendue de Behring Breivik par les enquêteurs », AFP, 29 juillet 2011.

[2] « Norvège : pour les psychiatres, Breivik n’est pas pénalement responsable », AFP, 29 novembre 2011.

[3] « La "Guerre des civilisations" », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 juin 2004.

[4] « Le lynchage de Kadhafi : L’image du sacrifice humain et le retour à la barbarie Bruxelles », par Jean-Claude Paye et Tülay Umay, Réseau Voltaire, le 23 novembre 2011.

[5] « Terrorisme, représentations sociales et monstre doux », Jean Bouberot, Laïcité et regard critique sur la société, 25 juillet 2011.

[6] « Les psychiatres jugent Breivik pénalement irresponsable », LeMonde.fr avec AFP, le 29 novembre 2011.

[7] « Breivik... Terroriste ou psychopathe ? », par Mohamed Ftelina, Palestine...Savoir la vérité / La Tribune de Genève, le 2 décembre 2011.

[8] « Des parties civiles réclament un nouvel examen psychiatrique de Breivik », AFP, le 5 janvier 2011.

[9] « La justice ordonne une nouvelle expertise psychiatrique de Breivik », AFP, le 13 janvier 2012.

[10] Les termes névrose, psychose, perversion sont issus du vocabulaire médical et désignent un état pathologique. Cependant, les travaux de Freud ont démontré que ces états ne relevaient pas d’un désordre « dans le corps » individuel mais dans le corps social. Cette innovation a des conséquences pratiques et théoriques en ce qui concerne l’approche du normal et du pathologique. Ainsi, la psychanalyse permet d’appréhender qu’il existe des psychoses normales ou ordinaires et des psychoses ayant viré à la pathologie, la maladie.

[11] « La psychose ordinaire », par Alexandre Stevens, École de la Cause freudienne,

[12] « L’attentat d’Oslo évoque celui d’Oklahoma City en 1995 », L’Humanité, le 23 Juillet 2011.

[13] « Les meurtres de masse deviennent de plus en plus fréquents », par Christophe Carmarans, Radio France Internationale, le 24 juillet 2011.

 
 






Alerter

11 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

  • Si toutefois Brevik a bien agi seul, etc etc ... telle que la narrative médiatique le dit, et que c’est bien pour avoir gobé ce qu’on lui racontait à la télé ça signifierait la remise en question du message télévisuel, ce qui est peu probable.

    Faisons la comparaison avec Mehra. J’ai entendu ce matin sur une radio quelconque un parallèle entre lui et Kelkal comme tueur solitaire agissant sur l’impulsion individuelle. Or, personne ne croit ça, aujourd’hui tout le monde sait que l’Algérie était derrière le groupe Kelkal. Il y a donc double pensée lorsqu’on trace ce parallèle entre deux choses qu’on sait différentes mais qu’on ne reconnait pas pour ce qu’elles sont afin de soutenir la version officielle, produisant ainsi une pensée délirante qu’on sait non-crue par le public auquel on s’adresse.

    Le trouble mental de Breivik serait donc ici de ne pas pratiquer la double pensée.

     

    Répondre à ce message

    • Chaque cas est spécifique.

      Parait que Mehra se goinfrait de vidéo gore/sanguinaire.
      Il lui se serait arrivé de péter les plombs comme un psychotique.
      Avec son sabre il avait des phases de déni au sujet de gens qui l’entouraient, les forçant à mater des ses vidéos...

      Son passage en Afghanistan, présager l’entremise de djihadiste... bien d’autres contacts sont louches.

      Bon, il a été éliminé, on ne peut percevoir le sujets que par ses traces et on n’a pas pu le juger.
      Aurait-ce été possible ?

      A suivre

       
  • trés bel articlemais attention de ne pas renverser le problème ( le sempiternel c’est la faute à la société) en pointant la société comme psychotique ce qui reste d’ailleurspertinent... la société est faite d’individus et tout le monde ne devient pas tueur fou , pourquoi lui et pas un autre ? il faut tenir compte de la singularité du sujet ce qui n’enlève en rien à la pertinence de la thèse de la dimension psychotique da capitalisme avancée. On peut aussi dire que les fous et les pervers qui se font envoyer en asile sont des ratés, les pauvres types de la psychose et de la perversion.
    On ne pense qu’au tueur fou ou au pervers à la sortie des écoles , eux se font coincés mais la psychose et la perversion concernent aussi des gens tout à fait bien intégrés dans leur milieu < ; michel Drac a écrit un bel article sur les traders psychotiques de Californie . IL yaurait comme une lutte de classe dans la folie psychotique et perverse il y a ceux qui se confondent avec la psychose du monde ultra libéral et ceux qui font tache ... mais jusqu’au jour où le psychotique trader financier peut pêter les plombs : alors on l’éjecte . Les psychotiques ne sont pas des dements ou des débiles , certains ont un délire bien systématisé . L’essence du capitalisme est aussi un délire bien systématisé froid consommateur de signes marchands. Bref le critère de santé serait une certaine dose de résistance conflictuelle face à la Matrice .
    La responsabilité pénale des "malades mentaux" est un débat piégé. Lacan déplorait que l’on parle d’emblée de responsabilité du présumé coupable il d&éplorait la psychiatrisation des actes . La pénalité est renvoyé ainsi aux calendes grecques. Fou ou pas fou tu as tué ,aprés voyons si on peut soulager la peine . D’ailleurs ce clivage entre fou et pas fou est fou ...le premier à dénier sa foilie est bien le psychotique, le capitalisme est bien ce système totalitaire qui affirme achever l’histoire humaine. je conclue article important qui aborde la question psychotique trop souvent absente ou réduite à nos fantaisies

     

    Répondre à ce message

    • Cet article est pénible, touffu, confus, brouillon.
      Jean-Claude Paye a beau jeu de théoriser sur le conflit de civilisation.
      Qu’il regarde depuis 1991 le nombre de pays arabes qui ont dû subir des assauts occidentaux.
      Pour cause de pétrole, une série continue de conflits avec les pays arabes.
      Comme la sphère arabe et musulmane recoupe les zones pétrolifères, ces conflits sont instrumentalisés et puis se transforment en guerre de civilisation.
      Ce qui est encore la meilleure façon de ne jamais parler du seul véritable enjeu, le pognon.

       
    • @chars

      L’argument pétrolier est assez simpliste, faite un peu de compta pétrolière ...
      L’Irak a couté a lui seul 1 trilliard !

      C’est énorme ! :
      Ok sur la valeur relative du $ en baisse tendancielle, ok sur les retombées.

      Si l’on ajout le déficit de sympathie induite, l’opération est loin d’être rentable.

      Comment l’expliquer ?
      Thèse : Il y a des psychotiques au pouvoir aux USA, qui défendent des acteurs de cette région du moyen-proche-orient...

       
  • Résumer cet article touffu et confus revient à dire que le tueur d’Oslo est une création sociale. On peut également faire court en disant que, d’un côté et pour toute une série de raisons, il s’agissait d’un déséquilibré ; de l’autre, qu’il a trouvé le matériel dont il avait besoin pour justifier ses actes et que l’époque n’en manque pas.
    Entre les deux, il s’énonce comme irresponsable car porteur et porté par une mission.
    Cette vision de l’histoire, on n’est pas obligé de la partager.
    On peut en rester au mass murder.

     

    Répondre à ce message

  • #123517

    Ce n’est pas Brevik (on ne sait pas pour Merah) qui est un "tueur de masse" !
    Lui n’est qu’un traîte et un lâche, qu’un déficient intellectuel qui s’est laissé manipuler par une propagande de psychophates qui croient pouvoir tenir d’une seule main le monde et l’humanité !
    La vraie guerre des civilisations, c’est celle toujours universelle, qu’elles doivent mener ensemble et unies avec leurs forces et leurs diversités, contre le vol à main armée de leurs richesses humaines et naturelles, contre cette bande de petits escrocs qui eux sont les seuls tueurs de masse et de l’évolution de l’Homme ! C’est çà la vraie guerre religieuse du bien contre le mal !!!

     

    Répondre à ce message

  • Je respecte toutes les religions.....personnes très pauvres pour lutter contre les uns avec les autres.

     

    Répondre à ce message

  • #123926

    Sur le site Islamic intelligence, il est avancé que Sarko pourrait faire un attentat contre sa personne.

     

    Répondre à ce message

  • Il parait que mohamed Merah aurait laissé un testament comme le tueur d’Oslo ... tant-qu’à faire si on fait de la manipulation mentale médiatique autant aller jusqu’au bout de la logique : 1/ tueur en série 2/ qui adhère à une idéologie politico-religieuse 3/ qui laisse un testament ... pour un jeune qui aime aller en boite boire de l’alccol courrir derrière les filles et qui bosse dans une carrosserie et qui aime les belles banioles c’est louche vous trouvez pas ? quoi ? la théorie du complot ? mais bien sûr ...

     

    Répondre à ce message

  • Vous avez maintenant la preuve que Breyvic n’est pas le nationaliste qu’on veut bien nous montrer , regardez , ouvrez vos yeux , ça vous interpelle pas que son procés ai lieu une semaine avant les présidentielles Française ? vous trouvez pas étrange qu’il fasse un salut "d’extrème droite" que aucun électeur "d’extrème droite" ne connait ? les médiats vont pouvoir utiliser tout ça contre le FN en France et pour d’autres dans d’autres pays parceque le nationalisme anti-europe et anti-mondialiste est en progression constante . C’est là qu’on peut se rendre compte que ces salaups sont prêt à tout même à tuer des jeunes pour ensuite faire croire que ça vient de l’extrème droite laquelle n’a jamais eu besoin de faire ce genre d’action pour se faire entendre . C’est encore le fascisme dans son horreur qui resurgit comme pour le gouvernement de Vichy on finira par savoir un jour qui a manigancer tout ças . On va vers une dictature militaire mondialisée , déja une Loi est voté en ce moment à Bruxelle , elle va permettre à des Roumains par exemple de venir travailler en France en étant rémunéré au SMIC Roumain et pas Français , je vous laisse imaginer la concurence déloyale que les travailleurs Français vont devoir affronter , vous avez compris pourquoi ils sont prêt à tuer maintenant ? pour conserver le cap , notre mise en esclavage total .

     

    Répondre à ce message