Je crois en effet julien que c’est là la question de base au niveau politique, et qui en fait revient à se poser la question de la possibilité du politique. La légitimité du pouvoir tenait théoriquement de ce qu’elle protège et unifie un territoire, mais l’histoire montre que ça ne marche jamais, que tout finit toujours en bain de sang et collusions de puissants contre le peuple. J’en conclue depuis longtemps que la solution politique, morale donc, des conditions de possibilité d’organisation collective du bien commun, n’est possible qu’au sein de tribus à effectif réduit, comme le montre l’ethnologie, et comme cela est complexe à réaliser aujourd’hui, j’en conclue que la politique n’est possible que si chacun reprend sa part de pouvoir allouée à l’état, et en fait quelque chose d’harmonieux, c’est çà dire comprend qu’aucun abus envers autrui ne peut fonder sa singularité sur le long terme, comprend l’interdépendance quantique de toutes choses et êtres, et pose l’individu dans un lien inextricable avec son environnement, hors de son ego, dans une démarche spirituelle donc. J’analyse depuis longtemps les conditions de possibilité d’un sain collectif, et aucune norme, aucune philosophie, aucune morale abstraite n’a de valeur si elle n’est pas fondée par des humains qui l’on en amont déjà intégrée à leur être, ont visité les limites de leurs représentations illusoires. Donc, en quelque sorte, la solution du commun réside dans le transcendement intérieur de ses intérêts propre limités. La singularité restera une illusion, nos idées sur les choses resteront des opinions, tant que nous n’aurons pas intégrer autrui dans notre propre définition personnelle.