Salut,
Je profite de ce sujet pour poster mon point de vue au sujet de l’origine humaine, qui vaut ce qu’il vaut, et qui m’a d’ailleurs été inspiré par F. De Sarre dont on parle dans les commentaires précédents.
Je pose la question suivante : pourquoi sommes-nous bipèdes ? Il s’agit vraiment de ce qui fait LA spécificité de l’homme par rapport aux autres vertébrés.
Je constate que la tête humaine diffère également de celles des autres vertébrés. En un mot : elle est juvénile.
Le rapport crano-facial est largement en faveur de la capacité crânienne, alors que chez les autres vertébrés, il est en faveur de la face (mandibules, orbites... etc).
Je constate également que le crâne juvénile de l’homme implique que sa colonne vertébrale soit verticale, car elle s’embranche dans le trou occipital qui est en-dessous du crâne, et non à l’arrière comme chez les animaux.
La question est : est-ce parce que l’homme à un crâne rond qu’il est bipède, ou l’inverse ? En d’autre terme, la tête ronde est-elle un caractère acquis, ou un caractère primordial ?
Je rappelle que les créatures sont avant tout une tête. Certains parmi les invertébrés ne sont pas plus que cela. Lors de l’embryogenèse, nous constatons que tout part de la tête. Le système nerveux émerge du nœud cérébral, ainsi que tout le reste.
Dans la mesure où le caractère humain est sa juvénilité par rapport aux autres vertébrés, il est hors de question de croire qu’elle ait été acquises des suites d’une évolution sélective à partir de créatures simiennes. Les individus, tout comme l’espèce qu’ils composent, ne rajeunissent pas.
L’anatomie humaine est vraisemblablement primaire, je dirais même primordiale, de part sa juvénilité évidente.
Les darwinistes ont conscience de ce dilemme, et ce que Pascal Picq propose, et qui est assez pertinent d’ailleurs, c’est l’idée d’une sélection sexuelle qui aurait au fur et à mesure produit les "beaux singes" que nous sommes. La juvénilité étant ce que nous considérons de façon universelle comme "mignon", c’est quelque chose d’attirant.
Bien essayé de la part des darwinistes... Mais juvénilité vaut également gracilité, et dans un contexte naturel, je ne suis pas sûr que les graciles l’emporteraient au corps à corps, ni qu’ils soient spécialement attirants pour les femelles en quête de sécurité... bref.
Se poser la question de savoir "de quoi descend" l’homme est une mauvaise question. Et à des mauvaises questions il n’y a pas de bonnes réponses.