Autour de 600 av J.C., il faut savoir que les poèmes d’Homère, l’Iliade et l’Odyssée, constituaient une "Bible" en Méditerranée, au même titre que la Torah. Les deux Livres étaient en quelque sorte concurrents.
Or comparez les deux :
L’Iliade, notamment, dépeint la condition de l’Homme comme une condition misérable, faite de conflits fratricides, égaré qu’il est par ses propres passions et manipulé par des Dieux vaniteux qui jouent avec lui comme avec des pions. Seule lumière au milieu de cette absurdité et de cette laideur : le sens de l’honneur, le courage au combat, la fidélité.
La Torah, à l’opposé, nous conte la saga d’un peuple pour qui le seul dialogue, le seul échange, qui vaille est celui que ce peuple entretient avec son propre dieu, un dieu qui le met à l’épreuve, mais qui prend invariablement parti en sa faveur, dans les innombrables conflits qu’il rencontre avec les autres peuples.
Ainsi :
- Pour Homère, l’Homme est un et universel, ses combats sont fratricides, il se transcende et produit la plus grande beauté par l’éthique et par l’empathie.
- Pour la Torah, le couple formé par Jahvé et son peuple est la chose la plus haute qui puisse exister, les autres dieux étant des faux dieux, et les autres peuples étant des peuples inférieurs.
C’est donc tout naturel que le Talmud s’attaque à la Grèce en premier, car l’esprit de l’Iliade court encore parmi l’Occident.
Ensuite, il faudra qu’il s’attaque :
À Rome, car elle a donné jour aux philosophes stoïciens, notamment à Sénèque, qui a écrit le sublime "Les Bienfaits".
À la France, qui a donné teneur à l’universalisme, à l’humanisme helléno-chrétien.
Enfin, il faudra qu’il impose à l’humanité l’antéchrist, le dajjal, afin d’extirper tout espoir du coeur des goyim et de leur faire accepter le principe de l’infériorité de leur nature.