Il faut entendre Blinken sortir ça au sommet de l’ASEAN :
« Je pense que tous les pays présents dans cette salle, sans parler en leur nom, ont clairement indiqué que cette agression devait cesser, non seulement parce qu’il s’agit d’une agression contre le peuple ukrainien, mais aussi parce qu’il s’agit d’une agression contre les principes qui sont au cœur du système international. Il est frappant de constater que tant de pays situés à l’autre bout du monde, dans la région Indo-Pacifique, s’intéressent de près à ce qu’il se passe en Ukraine, et ce, parce qu’ils savent que si un pays est autorisé à agir en toute impunité et à commettre des actes d’agression, c’est un signal pour les agresseurs potentiels du monde entier ».
Si Zelensky, comme on le découvre, veut la paix en 2025, est-ce parce que les forces russes ont contre-attaqué sur le front de Koursk et qu’ils ont enfoncé les défenses ukrainiennes du Donbass ?
Zelensky veut finir la guerre en 2025
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit vendredi souhaiter voir la fin de la guerre avec la Russie en 2025, et a donc appelé depuis Berlin l’Allemagne à ne pas réduire son aide à Kiev comme elle l’a prévu.
« L’Ukraine (...) veut une fin juste et rapide de cette guerre (...) je voudrais voir cela pas plus tard que l’année prochaine, 2025 », a-t-il dit au côté du chancelier allemand Olaf Scholz, soulignant qu’il est « très important pour nous que l’assistance ne baisse pas l’année prochaine ».
« Notre soutien pour l’Ukraine ne faiblira pas »
« Notre soutien pour l’Ukraine ne faiblira pas », a assuré le chancelier allemand Olaf Scholz en recevant le président ukrainien Volodymyr Zelensky vendredi à Berlin.
« Nous n’accepterons pas de paix dictée par la Russie », a également dit le chancelier avant des entretiens avec M. Zelensky, en visite dans la capitale allemande dans le cadre d’une tournée européenne éclair visant à obtenir davantage de soutien militaire pour son pays face à l’invasion russe.
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Sommet Asean : Blinken n’a « rien entendu de nouveau » de la part de Lavrov
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a assuré vendredi n’avoir « rien entendu de nouveau » de la part du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qui a assisté comme lui à un sommet régional au Laos. (...)
Malgré les remarques de M. Blinken sur le consensus lors du sommet, Washington s’inquiète de plus en plus du soutien de la Chine à la Russie sous la forme d’exportations industrielles de pointe qui ne constituent pas un soutien militaire direct. L’Inde, qui entretient des relations cordiales avec les États-Unis, a également irrité Washington en refusant de se joindre aux sanctions occidentales contre Moscou.
Le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris, candidate démocrate pour l’élection présidentielle de novembre, ont promis de soutenir durablement l’Ukraine et de ne pas négocier avec la Russie dans le dos de Kiev. Leur position contraste fortement avec celle du candidat républicain Donald Trump, qui s’est engagé à mettre rapidement un terme au conflit ukrainien. Ses collaborateurs ont laissé entendre qu’il menaçait de suspendre l’aide à l’Ukraine pour la contraindre à faire des concessions territoriales.
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