Yannick Noah a fait reparler de lui récemment en affichant un demi-soutien à Dieudonné, affirmant sur le plateau de Un soir à la Tour Eiffel (France 2) qu’il regrettait la censure dont est victime l’humoriste.
L’ancien tennisman, devenu chanteur puis mannequin pour slips, s’était précédemment illustré par deux fois vis-à-vis de Dieudonné : d’abord à son insu, lorsqu’une photo de lui posant tout sourire avec l’artiste dans la loge de ce dernier avait surgi en mars 2013 sur Internet ; puis, en juin 2014, lorsqu’il avait affirmé en toute mégalomanie « Dieudonné m’a perdu, je le lâche ».
Comment donc interpréter le nouveau revirement de cette semaine ? Une remise dans le contexte peut être utile. Son dernier album, Combats ordinaires, dans lequel il crie notamment sa « colère » de voir monter le Front national, a fait un flop retentissant. La tournée enclenchée dans la foulée ne fait pas mieux : Noah peine à remplir ses salles, au point que certaines dates ont dû être annulées.
Parviendra-t-il à remplir le Palais des Sports de la porte de Versailles (Paris) le 5 novembre prochain ? Rien n’est moins sûr, à en juger par le prix des places, littéralement bradées :
Dieudonné, lui, n’aura aucun mal à remplir toutes les dates de sa tournée pour son nouveau spectacle, La Bête immonde. Un public nombreux, populaire et toujours croissant, qui attire la convoitise de bien des « artistes »...