Yann Moix, la marionnette de BHL, aurait-il eu l’entendement écrabouillé par les trois années de stéréo entre la hyène Laurent Ruquier et la crise de nerfs Christine Angot ?
On est en droit de se le demander. Alors que Yann était un écrivain prolifique qui avait réussi un film populaire (Podium, 2004), soudain, en 2011, tout bascule. Il rencontre BHL, change son antisionisme littéraire en ultrasionisme politique, et devient un agent culturel de la propagande médiatique. C’est son choix, comme dirait Évelyne Thomas.
- Le dernier Angot donne envie, non ?
Le problème, c’est qu’à cause du sionisme qu’il met à toutes les sauces, Moix a perdu une grande partie de sa lucidité : il devient le plus fervent défenseur de BHL, un adepte de l’immigration de masse, l’avocat de Roman Polanski, mais le pire, c’est sa carrière de documentariste. On l’a vu arpenter le camps de migrants de Calais avec une petite caméra, essayant de choper l’image ultime qui prouverait le fascisme du policier français... une resucée du grotesque film La Rafle de Rose Bosch.
Malheureusement, rien ne viendra prouver les délires antiracistes de l’écrivain défroqué, et Moix se ridiculisera avec son doc de CM2 et son procès bidon intenté au ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, qui n’est pas plus fasciste que Moix n’est antifasciste. Bref, une tempête de pipi de chat dans un verre d’eau gazeuse.
À propos de tempête, en ce moment, c’est le vieil Ardisson qui défraye toutes les chroniques.
En difficultés avec son émission vieillissante Salut les Terriens (devenue Les Terriens du Samedi !) sur C8, la direction du groupe Canal+ ayant essayé d’en réduire le budget (mais sans succès selon l’animateur), Thierry lance chaque semaine une petite polémique pour exister encore dans l’esprit du téléspectateur. Fin août 2018, il se chamaillait avec le médiocre Stéphane Guillon, celui qui vend de la propagande oligarchique sous forme de vannes mal écrites. Guillon se prend pour un résistant à la grande censure qui l’aurait démis de ses fonctions de pitre officiel du régime, alors qu’il a accès à tous les médias. N’est pas Dieudonné qui veut.
« Je voudrais dire à nos téléspectateurs d’aider Stéphane Guillon. La semaine dernière, il a vendu 423 exemplaires de son livre. Ce qui fait un total de 2 070... Achetez son livre ! Participez au "Guillonthon", merci ! » (Ardisson, le 31 mars 2018 dans Salut les Terriens)
Ardisson contre Guillon, Cousin et Moix
Dans cette brouille Ardisson/Guillon, c’est la femme de ce dernier qui est intervenue pour gronder Thierry, en menaçant de « sortir des dossiers » sur l’homme en noir, puis en le traitant de « gros cul et petite b... ». Élégante, Muriel Cousin. C’est la gauche culturelle caviar, que voulez-vous, elle peut tout se permettre. Même la vulgarité la plus crasse :
« Ben alors, pépère Thierry Ardisson, c’est la rentrée, il faut l’ouvrir, dire des saloperies sur les femmes de ? Merci de t’inquiéter mais j’existe plus que jamais loin de cette fange, de tes amis pédophiles ou antisémites... En revanche, si tu insistes, je ressors quelques doss peu reluisants pour toi. »
On rappelle que Guillon gagnait 40 000 euros par mois (sans les droits d’auteur) sur Canal avec Ardisson, alors qu’il n’arrivait pas à la cheville d’un Gaspard Proust.
Au fait, c’est quoi les « dossiers » sur Thierry ? Bof, toujours la même rengaine, l’antisionisme et des histoires de cul, que Thierry a plus ou moins reniés pour conserver l’animation de Tout le monde en parle au début des années 2000, quand BHL lui est tombé dessus, puis dans les bras. Thierry a été émerveillé par les beautés du palais de Tanger, lui aussi est revenu avec des étoiles (de David) dans les yeux. Une conversion, à quoi ça tient dis donc la vie d’ma mère !
Thierry et Yann sont donc deux convertis de la dernière heure au BHLisme. Mais alors, pourquoi ces deux laquais du même maître se sont-ils brouillés ? Tout simplement parce que Yann, son nouveau chroniqueur, n’est pas venu au premier enregistrement de la nouvelle saison des Terriens du Samedi. Thierry lui avait pourtant donné carte blanche :
« Quand j’ai su qu’il quittait “On n’est pas couché” sur France 2, je l’ai appelé et je lui ai dit : “Écoute, tu viens chez moi, tu fais 20 minutes, tu ne te fais pas chier à écouter Christine Angot pendant 3 heures et demi et tu parles des sujets qui t’intéressent, confiait-il alors à TV Mag. Tu ne parles pas des livres ou des films que Laurent Ruquier te demande de lire ou de voir, tu dis exactement ce que tu veux.” » (Source : Voici)
Manque de pot, Yann a séché la première, et vous savez pourquoi ? Il est en train de faire un reportage en Corée du Nord, un pays qu’il « affectionne particulièrement » ! On sent, après les reportages de Vincent Lapierre à Calais pour ERTV, et après le grand voyage de Soral et ses amis en Corée du Nord, que Yann nous marque à la culotte. Il semble que le destructeur de la Libye l’ait mandaté pour un inside job, repasser une couche de propagande sur les sujets que Soral et E&R nettoient régulièrement. Une couche de peinture oligarchique, en quelque sorte...
Dans la même veine du marquage à la culotte, mais en plus sérieux, on a remarqué que les titres du Monde diplomatique se rapprochaient de la ligne E&R, mais avec un traitement nettement plus prudent. Regardez les accroches du numéro de septembre 2018 : on dirait un mix de Berruyer, de RT France et de mondialisation.ca !
On dirait qu’en haut lieu, on essaye tout pour ne pas perdre crédit sur les sujets sérieux...
On a retrouvé un extrait de débat de juillet 2016 sur la Corée du Nord dans La Règle du jeu, le site de BHL. Y participaient Guillaume Erner, le socialo-sioniste de France Inter (passé depuis sur France Culture), et notre Yannou antinational.