Intéressant, une fois de plus, ce chassé-croisé, franco<>anglo-phile, qui nous change du trop fameux et conflictuel-fratricide “Azincourt/Patay” (cf. Christopher [!] de “La Petite Histoire”).
Pourtant, ce qui manque dans cette étude historique, une fois de plus, c’est la prise en compte du “dérèglement des esprits” - surtout des “beaux esprits” (Encyclopédistes...) - du fait de l’émergence, aux XVIIè-XVIIiè siècles, d’un tout nouveau paradigme étonnant, boulversant, d’essence scientifique, en système avec son efficacité technique : d’abord en mathématiques et physique, puis en chimie et en socio-politique - même après les erreurs financières tragiques des physiocrates...
Cette révolution paradigmatique-et-pratique a certes connu son acmée au XIXè ; pourtant, malgré sa critique, même interne au monde scientifique, elle poursuit son cours, amplifiée qu’elle est par sa mondialisation (Russie, Amériques, Japon, Inde, Chine...) et par le fait qu’elle est parvenue à gagner la biologie, et surtout, désormais, les neurosciences...
Comment, au sein même de cette Guerre des Racines (“céleste-d’avant-la-Chute” versus “auto-éco-dé-ré-organisationnelle”) concilier la tradition “testamentaire” (avec, par exemple, un Josué qui arrêta le soleil ou un Jésus qui fit revenir un mort à la vie) et le second principe de la thermodynamique (qui “interdit”, par logique entropique, ces deux événements) ?
Tant que les “per-conservateurs” (mieux que “paléo-”) ne se confronteront pas - et de façon crédible, c’est-à-dire heuristique - à ce Méga-&-Méta-Problème, les surfeurs sur les processus organisationnels, géodarwinistes d’une anthropopraxie en flux, ricaneront en écrasant les autres, “restés” crédules, donc “dépassés”, voire disqualifiés, dégommés, à leurs yeux... même si ces derniers ne se décilleront, peut-être, que trop tard : en ultime Fin de leur vie, face à l’abjection de leurs actes au sein et en regard d’Agapè...
ici, la piste de réflexion et d’action réside à l’évidence dans la théologie d’Edmond Burke (partagée par bien d’autres auteurs) : “une clause dans un contrat éternel qui relie ceux qui sont morts, ceux qui sont vivants aujourd’hui, et ceux qui sont encore à naître”... [6mn45]
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