@Jean
On est donc d’accord : 20% de l’armée russe, en hommes, est engagée en Ukraine. Pas 80%.
Non, ni les 260 000 conscrits, ni les 50 000 personnels de la forces nucléaire, ni les marins des flottes du Pacifique, de la Baltique, de la Caspienne et du Nord, etc. rien de tout ce que j’ai dit n’est du moindre secours en Ukraine. Les soldats professionnels de l’armée de terre que la Russie peut envoyer combattre sur le front en Ukraine - infanterie, artillerie, arme blindée, forces spéciales, génie, train, etc. ne représentent pas une réserve de 800 000 hommes ni même de 570 000 (pour arrondir). Les calculs sont simples à faire : 570 000 moins les conscrits, ce n’est déjà plus que 310 000, moins les marins, 150 000, moins la force nucléaire, 100 000... et on peut continuer comme ça, soustraire tous les personnels employés dans le ministère, les bases, les écoles, à la garde des frontières, dans la recherche et l’industrie... à la fin, la réserve exploitable immédiatement sur le front ukrainien, c’est combien ?
Vous rêvez complètement en parlant de seulement 20% du potentiel militaire russe engagé en Ukraine et d’une réserve disponible de 800 000 hommes. La Russie n’a pas 800 000 hommes prêts à être déployés sur quelque front que ce soit, en Ukraine ou ailleurs. Elle ne doit pas en avoir plus de 50 000. Et 50 000 hommes, c’est 37 BTG en ordre de marche ; d’après cette estimation à la louche, la Russie serait à 75% de son potentiel militaire déjà engagé en Ukraine.
Mais 800 000 hommes prêts à être engagés, ça représente 600 BTG qui attendraient le fusil au pied en fumant des Parliament et en commentant la météo... pendant que Donetsk est quotidiennement écrasée sous les obus des Caesar kiévistes... dites aussi que Poutine et Choïgou sont des crétins tant que vous y êtes.
Non, vraiment, il faut sortir de l’enfance...