On a déroulé le menu Pour vous de X (ex-Twitter) et on est tombés sur le cul : il y a 99 % de messages anti-siffleurs, que ce soit par des députés Renaissance ou des inconnus avec 30 abonnés. Où sont passés les 80 % de Français qui rejettent Macron et sa politique, puisque cet homme ne travaille que pour l’oligarchie et une petite partie de la classe supérieure ?

En effet, la hausse de la taxe foncière va frapper les possédants de plein fouet. On extrait de ce racket ceux qui ont les moyens de protéger leur argent des effets délétères de la politique macronienne, par exemple qui peuvent se payer des fiscalistes et autres spécialistes de l’évasion fiscale ou de l’évitement de l’impôt.

Dans un stade, on a rarement vu des millionnaires et des milliardaires. C’est donc une fraction représentative du peuple qui a sifflé l’occupant du Château. Mais ça n’était pas des sifflets traditionnels contre un président, c’était continu, puissant, profond. Un peu comme les filles qui hurlaient aux concerts des Beatles ou des Stones : un mur de son.

Un stade, c’est le peuple

Malgré les éléments de langage – « quand on siffle le Président, on siffle la France » – repris en chœur par les pleureuses macroniennes qui ont réussi à nettoyer quasiment toute critique sur X France, ce n’est pas la France, c’est Macron qui a été sifflé au Stade de France, et par la France.

Macron n’est pas la France. Macron c’est McKinsey, Rothschild, Pfizer et BlackRock. C’est ça qui a été sifflé. C’est aussi l’inflation à deux chiffres, la facture délirante d’électricité, le TGV inabordable, le litre de carburant qui dépasse les 2 euros, le panier de la ménagère qui se vide, les milliards envoyés à la pute de l’OTAN Zelensky, les insultes faites au peuple, le dangereux vaccin obligatoire, le masque de la honte, les mensonges permanents...

Après ça, il est normal que le peuple ait très envie d’emmerder son président, qui n’a d’ailleurs plus aucune légitimité, à part pour les tapins de la presse mainstream, corrompus jusqu’à l’os. Le déchirement est total.

Les sifflets ne l’empêcheront certes pas de poursuivre la politique destructrice de la Banque, puisque la Bornstein a déjà brandi son gros 49-3 pour la rentrée, notamment avec la loi Travail. Avant cela, au sujet de l’arnaque de la retraite repoussée de 2 ou 3 ans, Macron avait félicité son gouvernement en ces termes :

« On peut collectivement être très fiers de ce qui a été fait ces derniers mois. »

On ne peut pas faire plus cynique. Et c’est pas fini, puisque lors de ce dîner à l’Élysée (le 19 juillet 2023), il a annoncé la poursuite de sa politique de violence sociale, malgré la résistance populaire :

« Mais nous continuerons car il faut avoir beaucoup de calme, de persévérance et de constance dans l’action que nous conduisons. »

... Au profit de la Banque, on préfère ajouter. On remarque que, malgré les coups de bâton que le troupeau français se prend sur la gueule, de la part des chiens de l’oligarchie, il reste étonnamment gentil : il ne mord pas son maître. Il ne fait que siffler, ce qui n’est pas très efficace, si on veut faire la révolution.

Comme toujours, le changement, dans notre société bloquée, verrouillée à dessin, viendra de l’extérieur. Une comète, une guerre, mais peut-être pas celle que le mage Attali nous prépare. Un miracle, qui sait...

Macron chie sur la France à l’étranger (2018)

Il est bien le représentant des forces néolibérales, pas celui des Français.