Selon les premiers éléments d’enquête sur le vol MH17 qui s’est écrasé en Ukraine, l’avion a été touché par un « grand nombre » de projectiles à grande vitesse.
Le vol MH17 qui s’est écrasé à la mi-juillet dans l’est de l’Ukraine a été abattu en vol par « un grand nombre de projectiles à haute vitesse », ce qui a disloqué l’appareil, brisé en « morceaux », a affirmé mardi 9 septembre un premier rapport sur le drame.
Le Boeing 777-200 assurant le vol MH17 opéré par Malaysia Airlines « s’est disloqué en vol, en raison probablement de dégâts structurels causés par un grand nombre de projectiles à grande vitesse qui ont pénétré dans l’avion depuis l’extérieur », a soutenu le Bureau d’enquête néerlandais pour la sécurité (OVV), chargé de l’enquête.
« Il n’y a aucune indication selon laquelle le crash a été causé par une défaillance technique, ou par les actions de l’équipage », qui était « qualifié et expérimenté », a assuré l’OVV.
« Fin abrupte de l’enregistrement »
Le vol MH17 qui avait décollé d’Amsterdam-Schiphol peu après 12 heures avec 298 personnes à bord s’est déroulé « comme prévu » avant de prendre fin « de manière abrupte » quelques heures plus tard.
Une explosion en vol, causée par le grand nombre de projectiles à grande vitesse, explique « la fin abrupte de l’enregistrement des données sur les boîtes noires, la perte de contact avec les contrôleurs aériens et la disparition simultanée de l’appareil sur les radars », a également assuré l’OVV.
Après le drame, qui a coûté la vie à 298 personnes dont 193 Néerlandais, Kiev et les Occidentaux ont accusé les séparatistes pro-russes d’être responsables de la tragédie, tandis que Moscou et les insurgés avaient accusé Kiev.