Des salariés de l’usine en liquidation GM&S se sont rendus en Corrèze pour interpeller le chef de l’État, en visite dans le département. Ils ont été stoppés par des CRS.
Des salariés de l’entreprise GM&S dépités. Avec des élus de la Creuse, de l’Indre et de la Haute-Vienne, plusieurs dizaines d’entre eux ont affrété deux autocars, au départ de leur usine de La Souterraine, pour espérer interpeller le président Emmanuel Macron, en visite ce mercredi à Égletons, à 200 kilomètres de là, en Corrèze.
#GM&S : échauffourées avec les CRS en amont de la visite de Macron pic.twitter.com/v3KSI6xu5I
— Alain Ruello (@AlainRuello) 4 octobre 2017
Mais le chef de l’État, venu visiter en début d’après-midi le nouveau campus de l’École d’application aux métiers des travaux publics, n’a pas donné suite à leur demande de rencontre. La préfecture de la Creuse met en avant son « emploi du temps incompressible », rapporte le journal La Montagne.
Les salariés de GM&S accueillis par les CRS et leurs bombes lacrymogènes #GMS #MACRON pic.twitter.com/8Ly5K6SnAm
— Grégory Gomez (@Gregory__Gomez) 4 octobre 2017
Conséquence : les salariés en colère, venus protester contre une reprise jugée trop partielle de l’équipementier, se sont massés contre le cordon de sécurité. Une scène qui a donné lieu à plusieurs échauffourées, comme en attestent des vidéos prises sur place.
Certains d’entre eux, dont des élus des trois départements concernés par cette liquidation, rapportent avoir été gazés par les CRS.
Michel Vergnier, maire de Guéret : "C'est insupportable de se faire gazer !" pic.twitter.com/OmQG8clP5u
— Grégory Gomez (@Gregory__Gomez) 4 octobre 2017