L’actuelle ministre des Affaires européennes est sous le coup d’une enquête préliminaire du parquet de Paris pour « abus de confiance » lorsqu’elle était eurodéputée. Elle se défend de toute irrégularité.
Marielle de Sarnez, ministre des Affaires européennes du nouveau gouvernement, est soupçonnée par la justice française d’emploi fictif concernant son ex-attachée au Parlement européen. Selon Le Parisien, celle qui soutient la loi de moralisation de vie publique est visée depuis le 22 mars par une enquête préliminaire du parquet de Paris pour « abus de confiance ». De son côté, la ministre dément tout délit.
Sur Twitter, elle a d’ailleurs annoncé avoir « saisi le procureur de la République d’une plainte en dénonciation calomnieuse contre Mme Sophie Montel (l’eurodéputée FN qui a signalé son cas, ndlr) ».
Je saisis le Procureur de la République d'une plainte en dénonciation calomnieuse contre Mme Sophie Montel (FN).
— Marielle de Sarnez (@desarnez) 30 mai 2017
D’après le quotidien, elle est la cible, comme 18 autres eurodéputés français, d’une enquête ayant démarré à la suite d’une dénonciation de l’eurodéputée Front national Sophie Montel. Cette dernière a demandé à la justice de se saisir du cas de 19 eurodéputés de droite, de gauche et écologistes, parmi lesquels Marielle de Sarnez, et d’une trentaine d’assistants.