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Violences urbaines : la guerre de sécession fait rage dans les banlieues

Grenoble, 30 juillet 2010 : « C’est une guerre que nous avons décidé d’engager contre les délinquants et les trafiquants ». Fort de ces propos musclés, Nicolas Sarkozy posait crânement, voici un an, les bases d’une politique volontariste en matière de sécurité intérieure et d’immigration, quinze jours après les graves violences urbaines survenues dans le quartier populaire de la Villeneuve.

A l’aune de ces buts de guerre, qu’en est-il des résultats tangibles enregistrés depuis lors par le chef de l’Etat dans la lutte contre toutes les formes de criminalité ? D’un point de vue empirique, le bilan est assurément calamiteux, singulièrement dans les banlieues qui focalisent largement en la matière les légitimes inquiétudes de nos compatriotes. Revue de détail de quelques faits divers qui ont frappé, ces dernières semaines, l’attention de l’opinion publique française, sans doute en raison du caractère inédit de nombre d’entre eux.

Devant l’impuissance des forces de police à enrayer le développement dans sa ville des trafics de stupéfiants, Stéphane Gatignon, maire de Sevran, en est réduit, le 2 juin, à faire appel à l’armée pour assurer la sécurité des écoles de sa commune devant la multiplication des règlements de comptes entre gangs qui se disputent, l’arme au poing, la maîtrise des quartiers de cette ville déshéritée de Seine-Saint-Denis.

Le samedi 4 juin, des échauffourées éclatent dans le Val-d’Oise, dans un quartier situé près de la gare des villes d’Arnouville et de Villiers-le-Bel, à la suite de deux interpellations policières de membres de la communauté kurde. Les arrestations dégénèrent rapidement : des voitures de police subissent des caillassages, des poubelles sont incendiées, les magasins baissent le rideau. Cet accès de violence nécessitera, plusieurs jours durant, le déploiement d’un important dispositif de sécurité.

Le quartier des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes, est le théâtre habituel d’incidents violents : c’est dans cette cité que des policiers avaient été victimes, en août 2010, de jets de pierre et de coups de marteau ; plus récemment, fin mai 2011, un membre appartenant aux CRS a été blessé au visage. Les 5 et 6 juin 2011, une trentaine de jeunes encapuchonnés exhibent des armes à feu et s’en prennent, cocktails Molotov en mains, aux policiers venus sécuriser le quartier à la suite d’incidents survenus quelques jours plus tôt. Des journalistes sont également molestés.

Le 28 juin au matin, à l’entrée d’une cité des quartiers Est de Marseille, un camion de la Banque alimentaire des Bouches-du-Rhône est bloqué par des poubelles remplies de sable, avant d’être fouillé méthodiquement par une bande de jeunes ; à l’abri de ces barrières d’octroi d’un nouveau genre, ces douaniers improvisés souhaitent s’assurer, entre les bidons de lait, de la présence hypothétique de policiers qui se seraient dissimulés à l’intérieur du véhicule.

Dans la nuit du 29 au 30 juin, à Castres, un groupe d’une trentaine d’individus, très agités, attaquent la caserne militaire du 8e RPIMA, sans mobile apparent : tirs au pistolet à grenailles, gaz lacrymogènes et matraques télescopiques sont employés avec rage par de redoutables assaillants qui demeurent pour l’heure activement recherchés par les forces de l’ordre.

Durant les nuits des 2 et 3 juillet, le commissariat de Champigny-sur-Marne est l’objet d’un siège en règle : munis de mortiers confectionnés à partir de fusées de feu d’artifice, de barres de fer et de divers projectiles, une vingtaine de voyous entendait ainsi protester contre le déploiement récent d’une Brigade Spécialisée de Terrain dépêchée sur place pour quadriller le quartier et mettre fin aux trafics qui accablent cette petite ville du Val de Marne.

Le 8 juillet, un train de marchandises est la cible d’une attaque sans précédent dans les quartiers Nord de Marseille. Le convoi ferroviaire, qui assurait la liaison Marseille-Miramas, est bloqué par une vingtaine d’individus encagoulés à l’aide de chariots de supermarchés et de poutrelles métalliques ; après avoir forcé plusieurs wagons pour y dérober des marchandises, les assaillants sont parvenus à s’enfuir en emportant leur butin, avant l’arrivée des forces de la police.

Un sentiment d’impunité règne partout dans les cités

Glanés parmi tant d’autres évènements récents, ces quelques faits crapuleux attestent pareillement de l’enracinement dramatique dans les banlieues françaises d’une criminalité organisée et décomplexée, qui se caractérise désormais par l’audace et la radicalité des comportements de leurs auteurs, que n’intimident à vrai dire ni la présence des forces de l’ordre, ni la crainte qu’inspiraient jadis les foudres de la Justice.

Sans l’ombre d’un doute, un sentiment d’impunité règne partout dans les cités. Des razzias régulièrement pratiquées dans les supermarchés aux rackets de personnes, bien souvent vulnérables, des rixes entre gangs aux agressions physiques gratuites, aux abords des établissements scolaires comme dans les transports ferroviaires, des attaques de commissariats ou de bâtiments représentant les institutions publiques aux pillages de biens privés, des injures verbales aux provocations gestuelles, tous ces comportements délictueux, qui n’ont plus guère à voir avec les habituelles incivilités du passé, tendent à se multiplier aujourd’hui, au point sans doute de faire de cette délinquance endémique le fléau le plus redouté des Français.

Dans le traitement de ces actes délictueux, qui sombrent malheureusement dans une triste banalité quotidienne, chacun mesure ici l’inanité des vertus abusivement prêtées ces dernières années aux politiques de régulation sociale. En ce domaine, plus personne ne conteste l’échec patent des coûteuses politiques, dites de la Ville, menées sans grand succès depuis plus de vingt ans par des gouvernements de droite comme de gauche, à grands renforts de dotations publiques. Une fois rénovés, les équipements et espaces collectifs ne sont-ils pas aussitôt saccagés et abandonnés, pour l’infortune de ses usagers, à l’arbitraire et à la fureur des bandes ?

Toutefois, avec l’essor inédit des polices municipales et le formidable développement de la vidéo-surveillance, une prise de conscience du niveau pertinent de réponse à apporter à ces actes de violence chronique semble émerger peu à peu, parmi ceux des élus qui sont en prise directe avec ce mal des temps modernes. La politique sécuritaire prend ainsi partout le pas sur la gestion strictement préventive des faits délictueux : d’une certaine façon, les couvre-feu mis en place à Asnières et Gennevilliers, en mars 2011, ou le vote en commission, le 7 juillet 2011, par la Région Ile-de-France d’une subvention de 147.000 euros pour sécuriser neuf lycées franciliens vulnérables, signent l’acte de décès d’une perception angélique des problèmes de sécurité qui dominait quelque peu les esprits, jusqu’au début des années 2000.

Reste que les pouvoirs publics demeurent globalement impuissants à juguler le phénomène de l’insécurité, partout dans les banlieues, alors que l’exercice paraît pourtant ne pas être hors d’atteinte. Selon un rapport confidentiel du Ministère de l’Intérieur, dévoilé par la presse en mars 2009, 222 bandes, rassemblées de manières structurées ou informelles, regroupant 2.500 individus, des deux sexes, continuaient à défier la loi dans les banlieues. Si peu, serait-on tenté de dire !

Mais pour mettre ces groupes, en nombre grandissant, hors d’état de nuire et pacifier durablement les banlieues, les pouvoirs publics auraient dû revoir sérieusement leur copie, en corrigeant rapidement les ratés habituels de la politique répressive de notre pays, auxquels concourent à coup sûr l’insuffisance coutumière des moyens humains et des matériels dévolus aux forces de l’ordre mais aussi la relative inefficience d’une réponse judiciaire qui s’explique autant par le dénuement qui frappe l’institution judiciaire que par le manque de lisibilité d’un Code pénal devenu, au fil des réformes législatives, inutilement bavard.

Comment ne pas craindre, au surplus, les effets prévisibles des mutations structurelles en cours de cette même institution judiciaire, imposées au forceps sous l’effet des oukases européennes, de la réforme actuelle du régime des gardes à vue à la transformation annoncée du statut du Parquet, qui toutes ne manqueront pas de désorganiser davantage l’outil répressif français ? Selon le Figaro (6 juillet 2011), le nombre de gardes à vue, concernant pour l’essentiel la petite délinquance, a ainsi diminué de 26 % en juin 2011, au regard des statistiques de l’année passée, ce que confirme le Ministère de l’Intérieur, lequel avoue ouvertement de son côté une baisse sensible du taux d’élucidation des enquêtes de 2,4 %…

Rapportées au bilan présidentiel, les violences urbaines dressent chaque jour le constat d’échec de la politique répressive conduite par Nicolas Sarkozy depuis dix ans, de la place Beauvau à l’Elysée, ce à quoi nous rappelle opportunément la Cour des comptes qui, dans son dernier rapport, critique sans détours la mauvaise gestion des forces de l’ordre depuis 2002.

Les jeunes de banlieues ne méritent-ils pas de bénéficier d’un authentique projet culturel

En vérité, la gravité de la situation présente impose de porter lucidement sur ces questions un regard sans complaisance, qui soit débarrassé des traditionnelles interprétations idéologiques, si réductrices. Loin d’être exclusivement le produit d’un mal-être social qui gangrène également les cités, la violence urbaine est aussi l’expression, pour ceux qui en sont les acteurs directs, d’une volonté de rupture radicale avec l’ordre établi et, plus profondément, d’une intense hostilité à l’égard de la France et des valeurs cultivées par notre pays.

Depuis les travaux du sociologue Hugues Lagrange (Le déni des cultures, Paris, Seuil, 2010) ou de ceux du journaliste Luc Bronner (La loi du ghetto. Enquête dans les banlieues françaises, Paris, Calmann-Lévy, 2010), l’analyse de la crise des banlieues et du phénomène de la violence urbaine n’échappe plus, fort heureusement, à une interprétation culturelle de ses causes, qui fait désormais la part belle aux ressorts ethniques ou religieux qui déterminent, dans bien des cas, les comportement transgressifs des habitants des cités. En discernant les traits saillants de l’actualité, tous les observateurs demeurent frappés, de surcroît, par la détermination sans faille des délinquants à conquérir et conserver par la force le territoire de leurs cités, en s’appropriant obstinément la maîtrise d’un espace public qu’ils entendent d’autant moins abandonner aux forces de l’ordre que celui-ci demeure le théâtre privilégié de trafics de tout sorte, qui alimentent depuis trop longtemps une économie parallèle florissante, à bien des égards de nature mafieuse.

Dans les deux cas, en restant farouchement maîtres de leurs territoires, ces minorités agissantes n’entendent-elles pas, en réalité, faire clairement sécession d’avec la France, aussi bien dans les esprits que dans l’espace géographique, pour mieux imposer, à l’intérieur de ces nouvelles limes, un ordre souverain, fondé sur la force et la brutalité, qui soit radicalement étranger aux lois de la République ?

Alors qu’elle mesure chaque jour la gravité de ce constat, la France peut-elle encore, dans un sursaut vital, enrayer cette spirale séparatiste et conserver intacte, à l’épreuve de tant de velléités sécessionnistes, l’intégrité intangible de son territoire ? Dans la lutte implacable contre les violences urbaines, notre pays doit désormais penser et agir avec discernement, en intensifiant résolument la traditionnelle action répressive des pouvoirs publics, tout en élargissant simultanément sa réponse à la dimension culturelle du phénomène.

En ce domaine, il lui faut certainement ne plus flatter, ni soutenir financièrement la sous-culture urbaine, du hip-hop au rap, en passant par le tag, qui constituent autant de pratiques ‘‘culturelles’’ contestataires, aux accents trop souvent mercantiles, dégradants ou machistes, à la faveur desquelles les violences urbaines ne cessent de prospérer. A l’égal de tous, les jeunes de banlieues ne méritent-ils pas de bénéficier d’un authentique projet culturel, dont le dessein serait d’une toute autre noblesse ?

Plus largement, la France doit s’appliquer à chaque instant à valoriser avec énergie le socle de son identité multiséculaire et transmettre son héritage fécond de telle sorte que la jeunesse de notre pays, dans les banlieues comme partout, puisse pleinement s’y reconnaître pour mieux se détacher du poids d’une culture anglo-saxonne indigente, toujours largement dominante, mais aussi du carcan des solidarités religieuses, ethniques ou tribales, bien peu émancipatrices. En d’autres termes, les communautarismes de tous poils doivent partout céder le pas au Bien commun, ce lien civique qui, au fond, est le seul à pouvoir transcender, sans les abolir forcément, les particularismes dévastateurs de l’unité française.

En matière de lutte contre la délinquance urbaine, un plan Marshall s’impose donc à coup sûr, mais suivant une approche radicalement rénovée qui suppose en définitive, après que notre pays ait recouvré les instruments indispensables de sa souveraineté, d’agir durablement, à la tête de l’Etat, aussi bien dans la conduite déterminée d’un programme culturel et d’éducation fondateur que dans la maîtrise résolue du peuplement de la France, pour mieux garantir l’homogénéité des traits culturels de sa population, notamment par un strict contrôle d’une immigration menaçante, aujourd’hui en pleine expansion.

Epuisé politiquement, éreinté économiquement, éprouvé culturellement, notre pays dispose-t-il toujours, en son for intérieur, des forces qui lui permettraient d’affronter pareils défis ? A cette interrogation vitale, la France se doit demain d’y répondre nécessairement par l’affirmative car sous les traits de la guerre de sécession qui menace partout les banlieues françaises, c’est bien la guerre civile qui guette aujourd’hui notre pays.

Karim Ouchikh

 






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24 Commentaires

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  • #31981

    « Mais pour mettre ces groupes, en nombre grandissant, hors d’état de nuire et pacifier durablement les banlieues, les pouvoirs publics auraient dû revoir sérieusement leur copie...etc. »
    Assez de pleurnicheries ! il y a un moyen simple, radical et de surcroit parfaitement légal pour renvoyer toute cette racaille au chenil : permettre à nouveau aux policiers d’utiliser leurs armes à feu...quant les z’y va commenceront à se faire flinguer, ils se calmeront vite fait...
    Pourquoi croyez-vous que les responsables politiques n’envoient jamais les gendarmes dans ces cités ? parce que ce sont des militaires et qu’ils sont, eux, habilités à tirer et sans sommations en plus !!!

     

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    • #32029
      Le Juillet 2011 à 11:58 par Charles Corday
      Violences urbaines : la guerre de sécession fait rage dans les (...)

      C’est inconsidéré d’en appeler à la loi martiale, je pense d’ailleurs que les politicards gardent cet atout dans leur manche, pour qu’un jour, soit instauré officiellement la dictature.

       
    • #32043

      Complètement d’accord avec toi, ce ne sont que 30/40 imbéciles par quartier "dangereux" qui mette la zone, et participe à la stigmatisation des autres habitants ... Mais si la gendarmerie intervenait et qu’il y’avait des morts, on aurait le droit à de grandes émeuttes comme en 2005, d’autant plus que la gendarmerie est rattachée à la police maintenant ... (merci qui ?)
      Il faut prendre le mal à la racine, les parents ne font plus sérieusement l’éducation de leurs enfants, l’idéal serait de les enfermer à la place de leur mioches, peut être qu’ils penseront un petit peu plus à leur geule à ce moment là et ils réfléchiront ! En ce qui concerne les voyoux, il faut rétablir les sanctions physiques à l’école, un bon scotch derriere la nuque ça peut remettre les idées en place ... les instites sont devenus des victimes alors qu’à mon époque (années 80-90) ils imposaient encore une crainte et une admiration en même temps.

       
    • #32067
      Le Juillet 2011 à 15:37 par mister cocktail
      Violences urbaines : la guerre de sécession fait rage dans les (...)

      Vous y allez un peu fort, tout de même ! N’oublions pas que la plupart d’entre eux sont des jeunes désœuvrés à la recherche de repères que la société dans laquelle ils vivent n’a pas su leurs donner !

       
    • #32085

      De plus les gendarmes, sommation ou pas, ils doivent respecté la légitime défense comme les policier donc l’usage de leur arme est quasiment la même il faut qu’il y ait un danger de mort pour lui ou une autre personne pour qu’il l’utilise ET que aucune autre solution ne puissent être envisagée..
      on ne tire pas sur quelqu’un avec une matraque ou avec un couteau si il s’enfuit ou n’est pas fondamentalement dangereux, sans compter que la réponse doit être proportionnelle a l’attaque.

      Par contre on tire sur un racaille qui te tire dessus ou exhibe une arme en notre direction.
      On tire aussi sur un mec qui essaye de t’envoyer un cocktail molotov normalement...

       
  • #32016
    Le 17 juillet 2011 à 11:23 par quoi ? comment ?
    Violences urbaines : la guerre de sécession fait rage dans les (...)

    Si le gouvernement français commence à mater ces zy-va, l’OTAN nous enverra des bombes sur la gueule selon le même scenario qu’en Lybie où les méchants ce sera nous les français de souche et notre gouvernement (à supposer qu’on élise un jour un gouvernement digne de ce nom) et les gentils ce sera les "rebelles" des cités qui seront soutenus par les USA et tous les BHL ou Badinter du monde pour nous foutre sur la gueule

     

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  • #32036

    Qu’est ce que les banlieues ou lieu de bannissement ? des logement à loyer modérés construit dans les années 60 hors des villes séparer généralement par des autoroutes pour éviter aux population immigrés de se mélanger avec les autochtones .

    Plus de problémes de banlieue passe obligatoirement par la destruction de ses barres d’immeubless en construisant par exemple des petits pavillons et des espaces verts qui ne seront plus séparer des grandes villes .

    Avec en prime relocalisation des entreprises pour en finir avec le bizness de la drogue et des gangs armés.

     

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    • #32083
      Le Juillet 2011 à 17:54 par ............
      Violences urbaines : la guerre de sécession fait rage dans les (...)

      Faux.

      Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans...

      Beaucoup d’ouvriers étaient au départ plutôt heureux d’être (certes regroupés/entassés) logés pour pas trop cher pas trop loin de leur lieu de travail (usines) ni du centre-ville, dans du neuf, et d’avoir des espaces verts en bas des tours.
      Des parkings, des lignes de bus, des écoles maternelles pas trop loin...
      À cette époque, il y avait encore des bidons-ville dans les grandes villes...

      Et puis les malheureux gamins fouteurs de merde des malheureux ouvriers "du sud" ont commencé à se multiplier...

      Relire Soral et son "des banlieues rouges aux banlieues beurres"...

      Oui ce système était injuste.
      Oui tout était prévu par des cerveaux calculateurs.
      Oui on peut foutre la merde sans vraiment le vouloir (hum..) en étant soi-même malheureux et révolté à juste titre.

      Mais NON les "banlieues" n’ont pas toujours été ce qu’elles sont maintenant...

      Regardons vers l’avenir en nous souvenant (correctement) du passé...

      (pour les gangs armés, ils sont "voulus". 5 ans de "souplesse" dans les tribunaux à l’encontre des jeunes hommes célibataires avec un mental de justicier et le problème est réglé...)

      Malheureux-"exclu"-quicomprendtout ou pas, on ne jette pas ses ordures par la fenêtre dans les "espaces verts".
      Brûler la bagnole du voisin, n’en parlons pas.

      Sans rancune camarade.

       
    • « Plus de problémes de banlieue passe obligatoirement par la destruction de ses barres d’immeubless en construisant par exemple des petits pavillons et des espaces verts qui ne seront plus séparer des grandes villes . »
      Aux USA il n’y a pas de "barres d’immeubles" et les quartiers les plus chauds de Los Angeles où résident les gangs les plus violents sont constitués de maisons individuelles, des petits pavillons...
      Et parfaitement d’accord avec ce qui est écrit au-dessus, moi aussi j’ai connu ces barres d’immeubles et non elles n’ont pas été construites dans les années 60 spécialement pour les maghrébins. Par contre avec la mise en place du regroupement familial des années 70 ces derniers ont investis les lieux en masse...
      Vous n’êtes jamais responsables de rien, c’est toujours de la faute des autres ou du béton...

       
    • #32212


      Plus de problémes de banlieue passe obligatoirement par la destruction de ses barres d’immeubless en construisant par exemple des petits pavillons




      sauf votre respect, c’est n’imorte quoi :


      si on rase les barres HLM pour reloger tout le monde dans des pavillons individuels la banlieue parisienne devrait s’étendre a peu près jusqu’à amiens au nord, oreleans au sud, chalons en champage a l’est et alençon a l’ouest... c’est mathematique....


      ...déjà que depuis la guerre c’est la surface entière d’un département qui disparaît sous le béton touts les 10 ans... les industriels du batiments seraient contents... au fait c’est bouygues qui a fait passer la loi sur le regroupement familial. l’idée était géniale : on fait venir les familles des travailleurs immigrés du bâtiment, afin qu’ils construisent des HLM pour loger leurs familles...

       
  • #32039

    l’incompétence de "l’ancien régime" à faire régner l’ordre et la cohérence économique, précipite les conditions d’une révolution dont personne ne sait encore la forme qu’elle prendra ni le nombre d’années qu’elle durera...

    Misère et violence en seront les mamelles

    hélas !

     

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  • #32041

    "...l’analyse de la crise des banlieues et du phénomène de la violence urbaine n’échappe plus, fort heureusement, à une interprétation culturelle de ses causes, qui fait désormais la part belle aux ressorts ethniques ou religieux qui déterminent, dans bien des cas, les comportement transgressifs des habitants des cités. En discernant les traits saillants de l’actualité, tous les observateurs demeurent frappés, de surcroît, par la détermination sans faille des délinquants à conquérir et conserver par la force le territoire de leurs cités, en s’appropriant obstinément la maîtrise d’un espace public qu’ils entendent d’autant moins abandonner aux forces de l’ordre que celui-ci demeure le théâtre privilégié de trafics de tout sorte, qui alimentent depuis trop longtemps une économie parallèle florissante, à bien des égards de nature mafieuse.

    Dans les deux cas, en restant farouchement maîtres de leurs territoires, ces minorités agissantes n’entendent-elles pas, en réalité, faire clairement sécession d’avec la France, aussi bien dans les esprits que dans l’espace géographique, pour mieux imposer, à l’intérieur de ces nouvelles limes, un ordre souverain, fondé sur la force et la brutalité, qui soit radicalement étranger aux lois de la République ?"
    .
    Voyons voir...autre lecture :
    .
    agressivité = talmud + ethnie ashkénaze ou, dans une moindre mesure, séfarade.
    .
    spoliation du territoire de France par les sionistes.
    .
    Loi Rothschild + utilisation de nos impôts pour défendre les intérêts d’Israël + mille autres magouilles.
    .
    minorités agissantes qui constituent un lobby qui n’existe pas et dont on a beaucoup plus de mal à parler.
    .
    Tout ça pour instaurer dans une France phagocytée un autre port d’attache sioniste pour les juifs du monde au cas où...comme aux USA.
    .
    Bref, moi c’est pas 2500 petites frappes qui m’inquiètent. Sarko fait tout pour faire croire que ces branleurs sont un vrai danger. Pff. On ravigote les effectifs de police, avec autorisation de baffer illimitée ; on dégage les irrécupérables (prison ou interdiction de teritoire) ; on arrête de faire chier le citoyen qui essaye de se défendre ou de défendre une victime. Le problème se règlera sans délai.
    .
    Non, les vrais cafards sont ailleurs. C’est un état dans l’état qui oeuvre pour un autre pays et détruit tout ce qui constitue la France : culturellement, économiquement, militairement, diplomatiquement, etc. Strauss Kahn est l’un de ces véritables voyous.

     

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  • #32044

    Le point d’ébullition de la guerre civile, sur un modèle libanais, sera atteint si en masse pratiques mafieuses, revendications territoriales et aspirations ethniques-religieuses à faire sécession se rejoignent. Tant qu’une des composantes fera défaut, (nombre, territoire, finance criminelle ou tribalisme) de guerre civile il sera excessif de parler. Même une colonisation peut se dérouler pacifiquement... pour paraphraser le parti de l’in-nocence de Renaud Camus.

     

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  • #32052
    Le 17 juillet 2011 à 13:33 par De passage
    Violences urbaines : la guerre de sécession fait rage dans les (...)

    Ce qu’il ne faudrait surtout pas oublier (et ce que la plupart des syndicats de polices oublient bien facilement de mentionner) c’est que la situation n’est pas aussi manichéenne que le politique voudrait bien nous faire croire.
    Il n’y a pas d’un coté les méchants trafiquants sans foi ni loi et de l’autre de pauvres fonctionnaires dépassés par la sauvagerie immorale de cette délinquance.
    Le fait est que dans la réalité,bon nombre de fonctionnaires croquent allègrement dans le gâteau quand cela leur est possible et ce, encore plus depuis qu’on leur a donné les coudées franches avec l’arrivé au pouvoir de Mr karsher Premier.
    Des policiers qui récupèrent de la drogue destinée à l’incinérateur et qui obligent un indic à la revendre si celui ci ne veut pas être dénoncé comme une balance ça existe !
    Des CRS qui violent des prostitués,qui dépouillent des chauffeurs de taxi aux abords des aéroports,qui laissent des épileptiques pour mort sur un chemin en bord de seine ou qui se font arroser par des trafiquants en tout genre pour retarder les enquêtes ça n’est pas du cinéma !
    Des brèves par ci,des brèves par là,mais rien au final qui ne permette de mesurer l’ampleur du phénomène.
    C’est sûr qu’à force d’être payé au lance pierre dans des conditions de travail déplorables,il n’est pas étrange de vouloir se payer sur la "bête"
    Hélas (et c’est bien au final là où le bât blesse) le français moyen préfère bien souvent ne pas regarder la réalité en face tel un coq chantant fièrement les pattes dans la merde !
    Et c’est exactement là où le mensonge du politique intervient...

     

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    • #32129

      J’ai travaillé dans un magasin avec un collegue, nous avons eu 2 policiers en planque dans notre magasin durant 2 jours(matin, midi et apres midi) de par un dealer d’heroine qui vivait en face du magasin.Evidement la discretion legendaire des forces de l’ordre(2 flics toute la journée dans un magasin, avec juste une oreillette, c’est cramer 100 fois)donc evidement 2 jours ou le dealer n’est pas apparu(le 3eme jour, une fois les flics parti, le mr se fumait une pipe(bang) a la fenetre de son apart !!)
      mais le plus interessant reste les propos de ces 2 flics, qui m’ont parlé comme si l’on avait elevé les cochons ensemble..a sortir des blagues genre :"les putes a tel cartier, c’est 30 euwo la pipe, 50 l’amouwe et c’est gwatuit pow la police ! aussi je leur ai dit qu’un mec comme sarko a de la coke dans le nez du soir au matin, un des 2 m’a repondu : mais tu te rend pas compte, avec le rhytme qu’il a, il est obligé !! sans parler des insinuations du genre:tu sais, pour le taf qu’on fait, on est pas bien payé...heureusement on arrive toujours a se debrouiller....
      C’est pas terrible tout ça, ya un sacré menage a faire de part et d’autres !!

       
  • #32141

    il faut areter de parler de guerre civile
    les jeunes de ces citees aiment beaucoup la france et savent tres bien la chance qu ils ont de vivre ici
    tous ces acces de colere sont dus a une mise a l ecart systematique
    ils doivent toujours faire plus d éffort pour s integrer
    il ne demande qu une chose
    vivre heureux en france et qu on leur foutent la paix
    ceux qui detestent la france sont ceux qui gouvernent
    qui n ont pas hesiter a vendre leur pays a la finance en privatisant tout
    abolis les frontieres
    desindustrialisation de la france

     

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    • En somme, les musulmans en France c’est comme les juifs : de gentilles et innocentes victimes qui ne sont jamais responsables de rien, ni dans leurs attitudes ni dans leurs actes...peut-être, pourquoi pas ?
      Mais je pense aussi comme Alain Soral que le problème numéro un de l’immigration africaine et musulmane en France, est un problème quantitatif. Soit leur nombre. Qu’en pensez-vous ?

       
  • #32213

    comment la mafia politico immobiliere et nos chers énarques maçons ont joués sur les bons sentiments du public pour créer les cités en se faisant des couilles en or en vendant du béton par dizaines de millions de mètres cubes entiers en léguant un problème insoluble aux générations futures :


    http://fr.narkive.com/2007/1/22/182...

     

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  • #32256

    @ OV et aux autres
    Pas de généralités SVP ! En banlieue on trouve plein de gamins très bien, très respectueux, très travailleurs, et aussi plein de gamins chapardeurs, insolents, mal élevés. Bien sûr (c’est devenu un cliché à force d’être répété) c’est les seconds dont on parle le plus, d’une parce qu’ils font parler d’eux en en faisant des tonnes, et de deux parce que le Système a besoin de boucs-émissaires pour détourner l’attention de la très grande délinquance (pas vrai, M. Zemmour ?).
    Question : pourquoi on ne trouve pas un seul jeune intellectuel arabo-musulman dans les médias ? Perso, j’en connais quelques-uns : c’est donc qu’il y en a plein. Pourquoi on n’invite dans les médias que des bouffons, des sportifs ou des vendus, dès qu’il s’agit de Noirs ou d’Arabes ?
    Je ne crois pas une seconde que les Français soient racistes dans leur majorité, mais je commence à croire sérieusement que le Système est fondamentalement raciste, que le racisme est son essence et sa raison d’être.
    Donc plutôt que de pointer des responsabilités à tort et à travers, attaquons-nous aux inégalités que le Système entretient, obéissant à sa vieille devise qui sert en Afrique comme au Moyen-Orient, aux Etats-Unis comme en France : "diviser pour régner".

     

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    • #32393
      Le Juillet 2011 à 10:37 par Blackdiamond
      Violences urbaines : la guerre de sécession fait rage dans les (...)

      Tout à fait d’accord ! Tomber dans les généralités est le reflexe des cerveaux paresseux. Il suffit d’arrêter de regarder la télé qui surexposent les faits d’une minorité de trublions et de s’impliquer plus dans le monde réel pour s’apercevoir qu’une majorité de jeunes dits de "banlieue" ont des projets sur le long terme, des valeurs bref la tête sur les épaules.

      Quant au soi-disant racisme des Français, comme partout, il existe et existera certes toujours une poignée d’imbéciles. A ceux prétendent le contraire, lisez donc les propos de Miles Davis (et par la même occasion ceux de Juliette Gréco) sur la façon dont il était traité aux Etats-Unis et en France, penchez vous sur l’histoire de Raphaël Elizé ou bien du Jazz à Paris.... C’est bien le Système qui tente de nous monter les uns contre les autres.

       
    • #33511

      Français on n’a pas à justifier si on est ou pas raciste chez nous, c’est une réflexion de migrant sournois et pleureur ! Tu es chez toi ou tu ne l’es pas ! Si tu es d’origine du Maghreb ou d’Afrique noir, tu te comportes comme un Français chez lui, ou si tu ne te fais pas à la situation tu retournes chez tes anciens ! Mais de grâce arrête ces lamentations victimaires bien connues de tous les filous et accapareurs de plus valus ! Gagne les !

       
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