Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, l’avait directement accusé, vendredi dernier, d’encourager à dessein la crise migratoire. Le milliardaire hongro-américain, Georges Soros, vient de répondre à l’agence Bloomberg Business que ses fondations philanthropiques ne faisaient que « défendre les valeurs européennes », sapées par la politique hongroise.
Le Premier ministre voit « la protection des frontières nationales comme un objectif et les réfugiés comme un obstacle », alors que lui-même voit exactement l’inverse. C’est ça. Donc, Orban avait raison… Le mondialiste convaincu, filleul des Rothschild, persiste et signe.
Le Hongrois Viktor Orban contre la politique d’immigration volontaire
Viktor Orban n’a pas mâché ses mots, vendredi, lors d’une conférence à Budapest :
« L’Europe a été trahie : si nous ne défendons pas ses intérêts, le continent n’appartiendra plus aux citoyens qui vivent ici. »
Et trahie par qui ? Par « la gauche », par « des dirigeants qui n’ont jamais été élus » et par « des puissants financiers » aux plans bien définis, tous partisans d’un cosmopolitisme engagé et de tout « ce qui peut modifier le style de vie européen traditionnel ». Qu’on ne lui dise pas que les trapus services de renseignement européens n’avaient pas prévu l’afflux quotidien de milliers de réfugiés en Europe… c’est tout sauf « une coïncidence ».
Sans doute y a-t-il des passeurs qui entraînent cette invasion, mais il y a surtout « des militants (des droits de l’homme) qui soutiennent tout ce qui affaiblit l’État-nation ». Et « celui représente le mieux ce réseau militant est peut-être George Soros »…
La Hongrie contre le milliardaire – et mondialiste – George Soros
Le célèbre financier milliardaire américain est une cible à la fois justifiée et opportune, ce dernier étant né sur le sol hongrois, avant de faire sa fortune aux États-Unis. Président, aujourd’hui, de Soros Fund Management, basé à New York, qui a géré en 2012 la coquette somme de 25 milliards de dollars, il passe surtout pour l’un des plus grands philanthropes d’Europe de l’Est, grâce à ses universités et à ses fondations.
Alors que ce poulain favori des Rothschild est d’un progressisme avancé, aux premières loges dans le financement des événements de l’Euromaïdan en Ukraine ou encore des groupes radicaux d’extrême gauche aux États-Unis…
La réalité de demain doit changer l’Union européenne
Pour lui, c’est clair, la politique d’Orban empêche l’Union européenne de répondre efficacement au défi – il faut la contraindre :
« Son plan, qui place les droits humains des demandeurs d’asile et des migrants sous la responsabilité des gardes-frontières, menace de diviser et de détruire l’Union européenne en la faisant renoncer aux valeurs sur lesquelles elle a été construite et viole les lois qui sont censées la gouverner. »