@ "Chevalier Lefebvriste"...
Tes craintes sont légitimes camarade, et il faut absolument avoir des craintes sans quoi c’est la porte ouverte à tout et n’importe quoi. D’ailleurs, dans le prolongement de l’informatique, non atteint à ce jour, il existe la discipline dite de l’intelligence artificielle qui est intimement liée aux questions philisophiques.
A ce tite, je t’encourages à lire le formidable ouvrage "A la recherche de l’intelligence artificielle" de Daniel Crevier (traduit de l’anglais par Nathalie Bucsek) qui traite justement de toutes les problématiques à ce sujet et des questions philosophiques qu’engendre l’informatique dite intelligente. A lire dans le prolongement de "L’ordinateur et le cerveau" de John Von Neumann (traduit de l’américain par Pascal Engel), mais aussi de "La machine de Turing" de Alan Turing et Jean-Yve Girard. Pour les aspects purements mathématiques et la question de l’origine même des ordinateurs : "Histoire Universelle des Chiffres" de Georges Ifrah (en 2 volumes) sous titré : L’intelligence dces hommes racontée par les nombres et le calcul.
C’est assez pointu mais avec ça tu auras une idée très précise de ce qu’est l’informatique et son rapport intime avec les mathématiques. Fait moi confiance, tu as tout la dedans pour te faire une idée précise et personnelle du sujet.
max, il y a du vrai dans ce que tu dis, mais limiter l’ordre cosmique à du binaire est un peu limité, non ?
Effectivement, la base d’un ordinateur est binaire, c’est son fondement. Mais je connais très peu de programmeur qui utilisent l’outil en binaire. L’assembleur étant le langague du plus bas niveau possible. L’ordinateur en soit n’étant qu’un agrégat matériel de composants electroniques permettant de réaliser des opérations mathématique basiques de façon infaillible et rapide (encore que infaillible ça se pondère, mais je ne rentrerais pas dans les détails).
L’ordre cosmique est mathématique mais absolument pas binaire effectivement. Un ordinateur seul est en soit une machine inerte et insipide sans l’intelligence que l’homme lui insuffle. De fait, un ordinateur n’est pas intelligent. C’est un peu comme une voiture. Un homme ne sais pas courir à 200 km/h, une voiture sait rouler à 200 km/h. Mais sans l’homme une voiture reste à l’arret et ne sert à rien. L’homme se sert de la voiture pour se déplacer à des vitesses qu’il n’attendrait pas autrement - notez que ceci n’est pas une apologie de la vitesse, juste une analogie.