En Europe, chaque nouvelle crise donne lieu à un déversement de milliards d’euros ! Jusqu’à quand cela peut-il continuer ? Les Etats n’ont pas le droit de soutenir leur croissance mais le Machin européen arrive toujours à créer de l’argent pour soutenir non pas la croissance mais garantir le paiement des intérêts des dettes des pays en difficulté aux bailleurs de fond.
Depuis des mois, on parle des problèmes des États, mais nous pensons que le sujet des entreprises ne tardera pas à faire la manchettes de la presse européenne. Nous allons très probablement assister à une transformation de la crise financière vers le domaine de l’économie pure… celui des entreprises et donc de l’emploi.
On mettait en avant les problèmes du coût des matières premières, du coût de financement, mais on va constater que les ventes des entreprises déclinent… Cela commence seulement mais ces nouvelles sont mélangées parmi d’autres, comme les réunions de sommets qui se succèdent, affichant les dents bien blanches des dirigeants gouvernementaux ou eurocrates tout sourire ! Même quand tout va mal, ils sont contents.
Même quand les sommets et réunions se succèdent sans aucun espoir de satisfaction pour les populations, ils sont contents. M. Hollande est content parce que l’on a inscrit le mot « croissance » dans des documents officiels au niveau européen. En attendant, les seconds couteaux annoncent des moments difficiles… Des banquiers (cadres de direction) nous confient que personne n’est certain de garder toutes ses économies intactes…
Les entreprises, elles, ont des résultats qui déclinent désormais sérieusement. Récemment, « le géant américain Procter & Gamble a abaissé ses prévisions de croissance et de résultats pour la deuxième fois d’affilée. En Europe, le groupe de distribution britannique Kesa a vu ses comptes tomber dans le rouge au cours de l’exercice clos fin avril. Quant au champion français Danone, pénalisé par la chute de la consommation en Espagne, il a abaissé sa prévision de marge pour l’exercice 2012 », écrit Le Monde.