Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a assuré vendredi qu’un accord avec les créanciers était à portée de main et que les discussions ont continué en coulisse avec les institutions européennes à l’approche du référendum du week-end.
"Un accord est en vue que la réponse soit oui ou non" au référendum, a déclaré le ministre du parti de gauche radicale Syriza sur la radio publique irlandaise RTÉ.
Les Grecs doivent se prononcer dimanche sur la dernière version d’une proposition d’accord des créanciers de la Grèce, qui prévoit une série de réformes et de mesures budgétaires en échange d’une poursuite du soutien financier au pays.
Le gouvernement grec incite la population à voter non. Mais le oui est légèrement en tête (à 44,8% contre 43,4% pour le non) dans un sondage publié vendredi par le journal Ethnos.
"Si c’est non, je peux vous assurer que durant cette semaine d’impasse nous avons eu des propositions tout à fait convenables provenant de l’Europe, en confidentialité, et un accord est plus ou moins scellé", a assuré Yanis Varoufakis.
Le ministre grec a été pressé de confirmer par le journaliste de la RTÉ qu’il a bien eu des discussions privées avec la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE), même si plusieurs responsables européens ont assuré qu’il n’y aurait plus de négociations avant le référendum. "C’est ce que j’ai dit, n’est-pas ? ", a-t-il répondu en guise de confirmation.
"Je ne crois pas qu’il soit trop tard. Nous pourrions trouver un accord demain matin", a-t-il ajouté.
"Le gouvernement grec et les institutions (créancières) sont très très proches en ce qui concerne la politique budgétaire et la liste des réformes. La différence qui reste concerne l’allégement de la dette", a-t-il souligné.
Tsipras promet un accord au lendemain de la victoire du "non" :