On attend des grecs qu’ils s’opposent ouvertement à la politique européenne menée par les banquiers et les politiciens acquis à leur cause. Ils ont déjà à l’issue d’un processus électoral pavé d’embûches organisés porté au pouvoir une coalition politique qui a tenté avec énergie et conviction de faire entendre raison aux spoliateurs européens+FMI (ignoble Lagarde). Evidemment cette coalition s’est heurtée à un mur et elle est contrainte de revenir devant les électeurs. Mais ce référendum grec est décrié par les spoliateurs des peuples et des Etats qui trouvent cela déloyal car ils attendent d’un gouvernement qu’il soit complice des vols qu’ils commettent c’est-à-dire qu’il fasse avaler la pilule à ses électeurs et renie ses engagements ( Hollande est le modèle du genre collabo qui quand il était candidat n’avait qu’un ennemi sans visage, la finance…). Or il faut rappeler que c’est le mécanisme du surendettement qui est à l’origine de la crise grecque, surendettement évidemment synonyme de mauvaise gestion publique et aussi et surtout de corruption des responsables politiques. Les banques qui ont prêté au delà du raisonnable ont -elles été imprudentes ? Non car elles savaient très bien que le moment venu (défaut de paiement) ces mêmes politiques viendraient à leur secours pour communautariser leurs créances merdiques, c’est-à-dire les transférer aux Etats. C’est ainsi que les français ont récupéré 60 milliards de la dette grecque pour sauver leurs grandes banques véreuses telles que BNP ou Crédit agricole. Or c’est cette décision qui aurait dû non seulement être soumise à référendum mais aussi assortie de conditions sérieuses pouvant aller jusqu’à la nationalisation, contrepartie juste d’un sauvetage nécessaire. Il est temps d’arrêter ce vol en groupe organisé (rappelez-vous le duo Sarko-Merkel, complices de la manipulation). Et qui a la charge de cela ? les grecs, les plus faibles de la zone euro. Mais ne vont-ils pas reculer devant les difficultés à venir ? On les comprendrait et on le regretterait. En tout cas il faudrait une mobilisation très large des peuples européens pour soutenir la résistance des grecs face à leurs spoliateurs qui sont aussi les nôtres.
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