C’est l’automne, il pleut légèrement, le temps est encore beau. Il va en surgir des comme ça, plein les bois, comme des champignons. Faudra bien pourtant quelqu’un pour leur rappeller le non du referendum de la France et le remettre sur la table, bien sûr contre la caste des politiciens qui se sont empressées de désavouer le peuple dont ils sont soi-disant les mandataires. Cte blague de guignols. Faudra leur faire tâter de la proportionnelle, contre leur scrutin à deux tours et leurs sociétés dites de pensée qui détournent et subtilisent la démocratie, au bénéfice de leur ploutocratie d’argentiers. Faudra peut-être aussi aller rechercher les responsabilités peinales des ceusses qui ont en louzdé transféré la souveraineté monétaire à la banque privée, qui ont vendu le droit du peuple de frapper monnaie. Imaginez Giscard au bagne, quel délice. Que les ceusses détenteurs de la dette dite publique songent à rembourser aimablement, avant qu’on les y contraigne avec intérêts de retard. Imposons la publication légale de la liste nominative des ayants droit de la dette publique, pour que l’on sache à qui l’on doit, et combien par tête de pipe. Savoir qui tient la laisse du toutou, bien savoir à qui nommément le crime profite. Car la seule chose qui change vraiment dans l’alternance UMPS, n’est-ce pas la banque qui reçoit le privilège de souscrire l’essentiel des emprunts publics du septennat, du quinquennat ? Faudrait aussi lister tous les emprunts souscrits par l’état depuis 1973 au moins, et voir qui les a souscrits, qui les a autorisés, ce qu’il en reste, en capital, en intérêts ? Une ligne par emprunt ? Une petite base de données récapitulative consultable démocratiquement par internet, simple, afin de clarifier la situation. Bien sûr qu’avec ça, ils vont pas être contents, ils boiront moins de Petrus, fumeront moins de Cohibas, ils vont nous faire un gros prurit colérique, pleinement merdiatisé. Mais y’a longtemps qu’ils nous les brisent menu. Une alternance est nécessaire, et puis ils ont leurs usages. Faudra sortir non seulement de l’Euro pour revenir au bon vieux franc argent ou or, mais aussi de l’Otan en emporte le van, et peut-être aussi relancer un service militaire à la Suisse, avec périodes prolongées jusqu’à la quarantaine, avec brigades cyclistes, les suppositoires et les tubes hurleurs à la maison, pour plus qu’on vienne nous faire chier. Pensons à une sorte de deuxième amendement façon gauloise. Et avec le fric récupéré, on saura bien relancer toto.
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