Les élections municipales ont eu lieu dimanche 8 décembre 2013 au Venezuela, où 19 millions de citoyens étaient invités dans plus de 13 500 bureaux de vote à élire leurs représentants locaux : 2 435 conseillers municipaux et 337 maires.
Malgré les appels virulents de l’opposition à sanctionner la gestion bolivarienne du successeur de Chavez, le PSUV (Partido Socialista Unido de Venezuela) de Nicolas Maduro a obtenu 49 % des voix (5 111 386 votes). La coalition de droite la MUD (Mesa de la Unidad Democrática), 42 % (4 435 097 votes).
Le parti bolivarien dirigera 196 villes, à l’exception des deux plus grandes métropoles Caracas et Maracaibo. L’opposition se consolera aussi avec Barinas, ville natale de Hugo Chavez.
Les experts sévissant sur les plateaux de télévision des chaînes privées de propagande impériale avaient prédit une déroute pour le syndicaliste Maduro, jugé incapable de diriger le pays en l’absence du charismatique Hugo Chavez.
Le peuple a tranché et validé le programme Plan Patria 2013-2019. Avec 700 000 voix d’avance, le PSUV confirme son ancrage dans le pays et gagne 300 000 votes supplémentaires par rapport à l’élection présidentielle, plus mitigée (seulement 300 000 voix d’avance).
Malgré d’importants problèmes socio-économiques, le peuple vénézuélien ne s’est pas détourné de la voie révolutionnaire tracée par le Commandante, avec un taux de participation de 59 %, en augmentation par rapport au même scrutin en 2005 (31 %).
Aucun observateur international n’a constaté d’incidents ou de fraudes ; ce résultat prouve la maturité du peuple vénézuélien et sa confiance dans la politique de Caracas. Nicolas Maduro a commenté les résultats, lors d’un discours dans la capitale, place Bolivar :
« Que vont faire les dirigeants de la MUD devant cette déroute ? [s’adressant à Henrique Capriles, le chef de l’opposition] Tu l’as, ton plébiscite, petit capricieux, fasciste arrogant. Maintenant fais face et démissionne ! L’amour et la loyauté au commandant Hugo Chavez ont triomphé, la révolution peut maintenant continuer, plus forte encore ! »
Un exemple de pouvoir réellement démocratique, qui tranche avec les mascarades électorales manipulatoires des « grandes démocraties » comme les États-Unis et ses vassaux européens.
Un certain nombre de citoyens états-uniens se sont manifestés pour souligner l’exemplarité de la consultation populaire au Venezuela : l’ex-président Jimmy Carter (1977-1981) l’a qualifiée de « meilleur système électoral du monde ».