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Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

Entretien avec Dominique Baettig – Exclusivité E&R

Le tout dernier livre d’Alain Soral et d’Éric Naulleau, Dialogues désaccordés. Combat de Blancs dans un tunnel, connaît déjà un succès considérable en France mais également au-delà de ses frontières. Dominique Baettig, personnalité politique suisse et membre de l’Union démocratique du centre (UDC), a souhaité donner son avis sur cet ouvrage après l’avoir lu. Ce psychiatre de profession a abordé un grand nombre de sujets évoqués dans le livre, sans aucune censure.

Propos recueillis par Alimuddin Usmani le 9 décembre 2013.

 

Alimuddin Usmani : Dominique Baettig, quelles sont vos impressions à la suite de cette joute verbale qui oppose Alain Soral à Éric Naulleau sur plus de 200 pages ?

Dominique Baettig : Lire Soral est toujours un exercice vivifiant et stimulant. Dans une époque de conformisme féroce, de dictature des droits individuels, des communautarismes et de la pensée « queer », où l’on attend l’autocensure permanente et volontaire, une telle lecture est un peu comme respirer l’air pur et frais des sommets. Le vertige saisit ceux dont l’esprit est devenu tiède et mou, sans défense morale ou intelligence du bon sens et du cœur après l’inoculation du virus du politiquement correct. Avec son allure de « Bruce Willis » franchouillard viril des banlieues, sa maîtrise fascinante du logos, son goût des mélanges détonants, son scandé de rappeur et son exercice sans modération de la liberté d’expression, il est une sorte d’antidote vigoureux et tonique à la soumission de l’idéologie dominante des médias. De plus le thème d’Égalité & Réconciliation est une dynamique géniale pour la promotion des valeurs traditionnelles et conservatrices, du bon sens commun et de l’intérêt général. Chapeau aussi à Naulleau, qui a le courage de débattre publiquement avec lui, exercice périlleux face aux maîtres censeurs, qui vont sûrement glapir…

 

Le livre débute sur une analyse de l’affaire DSK. Quelle est votre opinion concernant ce personnage et sur l’affaire qui s’est déroulée à New York ?

Je n’ai aucune sympathie particulière pour DSK. Affairiste, clanique, transnational, homme de pouvoir, consommateur compulsif de femmes, de fortune, il appartient à ce Parti socialiste qui ne se préoccupe aujourd’hui que des migrants et des minorités discriminées, après avoir oublié le peuple qui travaille, cultive, produit, entreprend. Directeur du FMI, programmé futur président de la France, son goût immodéré pour la sexualité tarifée et le droit de cuissage des « intouchables » puissants de ce monde l’ont fait tomber dans un piège… Tendu par qui ? J’avoue ne ressentir guère de compassion pour lui et la médiatisation humiliante qu’il a subie. Je n’en ai guère non plus pour sa victime opportuniste, qui a su médiatiser et monnayer les actes inadmissibles qu’elle s’est fait imposer, dans des circonstances encore peu claires.

 

Dans le débat sur l’homosexualité, Alain Soral estime être en accord avec Freud pour dire que celle-ci est une sexualité déviante, tantôt immature, tantôt perverse, qui doit se pratiquer dans la discrétion, avec un soupçon de honte. Il pense également qu’on assiste aujourd’hui à une remise en cause de l’hétérosexualité, considérée à demi-mot comme rétrograde et réactionnaire. Où vous situez-vous par rapport à ces questions ?

Oui, la position de Freud et d’autres psychanalystes (Jung, Lacan) a toujours été sans équivoque. L’homosexualité est une sexualité perverse, incomplète, immature. Elle est dans le narcissisme : amour de l’image en miroir de soi, autoérotisme, fixation au stade anal psychologique de développement de la personnalité, fixation à la mère, soumission au père, refus de la sexualité « génitalisée » d’un couple complémentaire, de sexe différencié, pour transmettre la vie dans une filiation culturellement définie. Dans l’homosexualité, on reste dans l’amour de l’image de soi, dans une image en paire (en double !) et non dans celle d’un couple, d’une famille, d’une entité qui se transcende. Le plaisir hédoniste, le divertissement pur, la lutte contre l’ennui par la fête, caractéristique de riches oisifs de la classe économique dominante, marquent cette culture du divertissement « gay » qui a les moyens financiers et techniques de surcompenser ses pratiques déviantes.

Autrefois la psychanalyse avait pour fonction de définir des normes et proposer des thérapies pour celles et ceux qui voulaient se rapprocher de l’idéal de la génitalité (et non les voies incomplètes et de traverse), de l’authenticité (être vraiment soi et non pas faux-soi) et de l’autonomie (penser et agir par soi-même, s’affranchir des dépendances névrotiques et économiques). Sous l’influence du politiquement correct et de l’idéologie « queer », la psychologie a abandonné les approches traditionnelles pour pratiquer la recherche, la culture de l’excuse. Elle est devenue une manière de justifier, au nom de l’individualisme abstrait des droits individuels, la transgression qui devient intouchable, le trouble psychiatrique devenant un « passe-droit », une autorisation à s’éloigner de la règle, du bon sens général, des valeurs traditionnelles culturelles. La culture « gay », de divertissement festif et consumériste, est une nouvelle forme élaborée de marché en expansion, consommatrice en culture, en hédonisme, en possibilités techniques et médicales. La transgression culturelle et sociale est un marché (pas limité par les coûts de l’entretien d’une famille) et un pouvoir politique. La culture politique « gay » comme stade ultime de la féminisation de l’homme ?

 

À propos du Front national, Alain Soral explique que sa diabolisation provient en grande partie du fait que le CRIF n’aime pas ce parti et qu’il n’en a pas le plein et total contrôle. Rejoignez-vous Alain Soral dans cette analyse ?

La diabolisation est une arme psychologique de destruction massive qui tend à pousser ceux qui sont stigmatisés dans le camp des malades mentaux, des criminels et délinquants, des suppôts de Satan, les sorcières d’autrefois qu’on livrait au bûcher (boucs émissaires). Elle est une arme de soumission, de culpabilisation, de paralysie de la pensée critique, d’endettement moral pour toujours. La pratique des valeurs traditionnelles et démocratiques : l’amour du prochain, le pardon des péchés, la non-transmission des erreurs et des dettes à la génération suivante, l’amnistie, le droit à l’oubli, la désacralisation de la Mémoire (qui a tendance à se modifier et se transformer de manière toujours plus dramatisée, hystérique lorsqu’on doit se souvenir pour ne jamais oublier !) sont les seules antidotes efficaces .Comme l’objection de croyance et de conscience… le renoncement à la haine. Que chacun croie ce qu’il veut, mais on n’a pas le droit de l’imposer par la force à autrui. De nombreuses forces politiques ne veulent pas se priver de cet instrument qui leur donne sans aucun effort un pouvoir total de domination sur l’adversaire. Je préfère la parabole chrétienne de la brebis égarée, pour laquelle le berger consacre tous ses efforts et sa sollicitude, à la lapidation du bouc émissaire. L’humour est aussi la valeur antitotalitaire la plus puissante, comme le respect d’ailleurs.

 

Le débat entre les deux hommes s’articule pour une bonne partie autour du révisionnisme concernant la Seconde Guerre mondiale. Alain Soral rappelle à plusieurs reprises à Eric Naulleau que la loi Gayssot l’empêche d’aborder librement cette question. Estimez-vous le débat plus libre en Suisse qu’en France ?

Non, les lois mémorielles s’exercent ici aussi, de manière inquisitoriale. Mais le pire, on l’a vu par exemple avec les soi-disant armes de destruction massives de Saddam Hussein, qui n’ont jamais été trouvées, c’est que même la vérité connue finalement ne change rien. Le pouvoir se maintient, puisqu’il a finalement menti pour la bonne cause (la démocratie, la tolérance, la lutte contre le terrorisme, le nationalisme, etc.). Comme pour le 11 Septembre : la version officielle n’est guère convaincante, mais faire usage de son droit à douter suscite la colère et fait suspecter et accuser de révisionnisme.

Obliger à prendre la propagande officielle comme bon argent, ne pas oser discuter des détails techniques, des motifs du crime, empêcher de faire le légitime « déchoquage » psychologique (debriefing en anglais) d’un crime réel ou dramatisé, cette attitude est totalitaire. Cette pratique est juste le contraire de toutes les recommandations psychologiques pour prendre en soins les victimes de catastrophes, le droit à la transparence des faits, à l’authenticité du témoignage, à l’archivage de la mémoire. Elle empêche la réconciliation, elle empêche le deuil, elle empêche l’assimilation, l’accès à l’universalisme, le pardon. L’autocensure bien comprise, c’est ça…Le Système fonctionne comme l’URSS d’autrefois. Personne ne croit plus en l’Idéologie officielle mais il faut s’abstenir de le penser, de le dire. L’effondrement se fera en un coup…sans crier gare.

 

Concernant l’idéologie moderniste, Alain Soral affirme que celle-ci est principalement portée par la franc-maçonnerie, qualifiée de religion prométhéenne et luciférienne. Regrettez-vous que la sociologie universitaire n’étudie pas de plus près ce phénomène ? Après tout, il est en rapport avec le concept de domination évoqué par Max Weber.

Les techniques de domination par l’arrangement discret, en coulisses, par l’influence indirecte sont le grand problème de la démocratie parlementaire. Le droit à l’information du public, l’annonce des conflits d’intérêts de politiciens ou autres capitaines d’industrie, journalistes, banquiers, diplomates est fondamental. L’appartenance religieuse à des groupes d’intérêts, des groupes d’initiés, à des loyautés supranationales doit être connue. Après la séparation de l’Église et de l’État, la séparation de l’État et des forces historiques liées à la maçonnerie est une attente légitime. Le modèle, la gestion de la vie (avortement de confort, procréation assistée, euthanasie), des maladies par des artifices techniques, la transplantation d’organes en masse, relèvent aussi de cette culture prométhéenne qui veut transformer l’homme en son propre Dieu. Cette dérive est inquiétante.

 

Éric Naulleau a été invité dans plusieurs émissions pour faire la promotion de ce livre, tandis qu’Alain Soral continue à être boycotté par les médias institutionnels. En son absence, les animateurs de Canal+ ne se sont pas privés de caricaturer sa pensée ou bien de le traiter de raciste ou d’antisémite. Que pensez-vous des méthodes employées par ces animateurs ? Pouvez-vous fournir une explication psychiatrique à ces agissements ?

Avec les moyens de communication Internet, exclure Soral du débat public, le diaboliser comme d’ailleurs aussi Dieudonné est une erreur stratégique qui renforce sa position et son attractivité de pestiféré du Système. Si vous voulez le neutraliser, il serait plus judicieux de la normaliser et le banaliser. En psychiatrie, ça s’appelle le retour du refoulé. Plus on veut cacher et interdire, plus ce qu’il exprime ressortira fortement…

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Le paiement peut aussi s’effectuer par chèque à l’ordre d’Alain Soral, à envoyer à cette adresse :

Alain Soral
Égalité & Réconciliation
3 rue du Fort de la Briche
93200 Saint-Denis
 






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35 Commentaires

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  • #623411
    Le 10 décembre 2013 à 15:18 par krissy59
    Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

    « Lire Soral est toujours un exercice vivifiant et stimulant. Dans une époque de conformisme féroce, de dictature des droits individuels, des communautarismes et de la pensée « queer », où l’on attend l’autocensure permanente et volontaire, une telle lecture est un peu comme respirer l’air pur et frais des sommets ».
    Je suis totalement d’accord avec ce qui est dit ici. J’ajoute que, écouter Soral, procure les mêmes sensations.

     

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  • #623444
    Le 10 décembre 2013 à 15:49 par olivier
    Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

    A la lecture des réponses on dirait presque du Soral. ;)

     

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  • #623483
    Le 10 décembre 2013 à 16:24 par solaine
    Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

    Très bon entretien qui aiquise l’envie de lire ce livre.
    Heureusement que j’ai ce livre "Dialogues Désaccordés" d’Eric Naulleau et Alain Soral, je le garde bien au chaud et vais en savourer la lecture pendant les fêtes de fin d’année. Hum !
    Merci E&R et à Kontre Kulture !

     

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    • #624374
      Le Décembre 2013 à 12:40 par Bachar
      Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

      Je sais pas comment tu fais car moi j’ai acheté le livre en sachant que j’allais le recevoir sous le Sapin car je ne pouvais attendre avant de le lire. Je dois t’avouer que je l’ai dévoré, à la Fnac il a l’air de se vendre comme des petits pains. Le fait qu’il intéresse des personnalités au delà de nos frontières est une très bonne chose. Ce Dominique Baettig apporte une opinion intéressante, j’ai appris quelque chose à propos du mécanisme psychiatrique du "retour du refoulé" c’est exactement ce qui est en train de se passer entre Alain Soral et les médis institutionnels....

       
    • #624443
      Le Décembre 2013 à 13:34 par maryam
      Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

      oui, c’est ce que je vais faire aussi ; j’ai commencé à le lire ; j’ai lu un peu le début, un peu la fin, un peu à droite et un peu à gauche ;

      c’est ma façon de lire ;

       
  • #623569
    Le 10 décembre 2013 à 17:52 par Genf !
    Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

    Je suis suisse et ca fait du bien d’avoir quelques politiciens impliqués dans la lutte contre le système liberal-libertaire, hélas il n’y en a pas assez, même dans son parti. Plusieurs politiciens suisses ce sont récemment essayés à la vraie critique, mais certains ont été exclus par leurs partis, même sans avoir ’’dépassé les bornes’’, je pense notamment à Denis Menoud, exclu du Mouvement Citoyen Genevois, pour des propos contre Israel, ou encore Mauro Poggia accusé par la LICRA (oui, on a aussi cette merde chez nous) de stigmatiser les juifs après qu’une journaliste lui ai fait remarquer qu’il était le premier conseiller d’état musulman et qu’il ai répondu qu’on ne demandait pas à Pierre Weiss (libéral et directeur de la fondation Suisse-Israel) ou a Ruth Dreyfuss si ils étaient juifs. Bref, y a encore du boulot, dedieu !

     

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    • #623840
      Le Décembre 2013 à 22:16 par Helveticus
      Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

      J’habite près de M.Baettig et le croise quelquefois, mais je ne le connais pas personnellement. En 2007, il a été l’élu surprise d’un canton massivement progressiste et de centre gauche en étant issu d’un parti ultra conservateur et libéral (celui de O.Freysinger), certes puissant à l’échelle nationale, mais pesant à peine 10 % de l’électorat cantonal.
      C’est à cette occasion, alors que la presse se déchaînait contre lui, et les dessinateurs "Tuilards" (http://www.stopcircuit.org/files/La...) le représentaient invariablement avec un entonnoir sur la tête, que je faisais sa connaissance virtuelle en me délectant de ses avis dans la rubrique "opinions" du journal local, où je soupçonnai dès les premières phrases lues, un goût commun pour la verve desprogienne.
      M.Baettig est un original. Par son aspect extérieur qu’il semble cultiver avec beaucoup de soins tout en feignant de n’être coquet ; par sa pensée hautement subversive, c’est-à-dire soralienne, quasiment unique dans ce pays alpin si tiède et si peu enclin à la polémique ; et par son style. J’attends avec impatience un petit pavé de 300 pages signé D.Baettig ; ce serait - comment dire ? - un exercice vivifiant et stimulant ; à l’instar d’une chronique du président Soral... ou de la haine ordinaire.
      Rappelons que D.Baettig n’a actuellement plus de mandat fédéral, Il a éjecté au terme de ses 4 ans, durant lesquels il s’est opposé à la réunion du groupe Bildeberg dans les Grisons ; s’est clairement positionné en faveur de la cause palestinienne ; et s’est opposé à la visite de G.W.Bush en Suisse : entre autres. Alors oui. M.Baettig.... c’est un bon !

       
    • #624205
      Le Décembre 2013 à 08:58 par milaitmichoco
      Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

      Grand merci à D Baettig et aussi c’est agréable de lire les réponses/commentaires de genf ! et Helveticus !!!

       
  • #623811
    Le 10 décembre 2013 à 21:49 par esperanza
    Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

    Le gars, dont je n’avais jamais entendu parler, c’est un vrai, un tatoué ! IL a tout bon depuis le début..., et personne dans son pays ne le traite de nazi, quel pied la Suisse !

    "Il s’est aussi opposé au sommet du Groupe Bilderberg à Saint Moritz en 2011, déclarant que la conférence violait les principes de la souveraineté suisse. Il s’est également positionné politiquement en faveur de la bande de Gaza. [... ]. En février 2011, Baettig s’est opposé à la visite de George W. Bush en Suisse, faisant pression sur le bureau du procureur fédéral pour l’arrêter sur la base d’une accusation pour crimes de guerre. [...]

    En septembre 2013 il s’oppose fortement à l’intervention militaire programmée par les USA et la France en Syrie"

    source wikipedia

     

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    • #623894
      Le Décembre 2013 à 22:41 par thomas
      Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

      Le gars à raison sur un point plus on ostracise Dieudo et Soral plus (moi même) j’ai envi de les lires, de suivre leurs vidéos, d’aller voir "le mur" (acheté), de lire Naulleau et Soral(acheté)....Alors que si le système leur avait laissé une place je pense qu’ils m’intéresserait moins....Je pense qu’on n’est nombreux comme ça non ?.

       
  • #624057
    Le 11 décembre 2013 à 01:06 par anonyme
    Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

    Trop fort ! Voilà un Suisse comme je les aime.
    Tout de bon M. Baettig.

     

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  • #624652
    Le 11 décembre 2013 à 16:43 par Roger
    Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

    Tout çà tient la route, merci Mr. Baettig, excellent point de vue qui permet d’avancer dans la bonne direction et malheur aux escrocs qui nous dominent.... pour le moment.

     

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  • #625894
    Le 12 décembre 2013 à 17:40 par radis rouge
    Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

    A Genève deux pompiers ont été démis de leurs fonction suite à une quenelle digitalisée.
    Voici une partie de l’article dans le matin d’aujourd’hui :
    "Si certains « quenelleurs » sont adeptes de mises en scène en des endroits associés à la communauté juive ou à la Shoah, K. -lui- jure que la photo n’avait aucun caractère politique : « Je suis moi-même fils d’une mère juive, et là première chose que l’on voit quand on entre chez moi, c’est un étoile de David ».

    Il annonce sa volonté de poursuivre en justice le site « JSS News », qui avait dénoncé le cliché auprès des autorités au nom d’une « chasse aux nazillons ». « C’est de la calomnie. On ne se laissera pas faire. Mais on se battra sans haine, par des moyens légaux. »

     

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    • #626064
      Le Décembre 2013 à 19:45 par Bachar
      Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

      Ce même journal parle d’ER par rapport à cette interview, ça provoque des remous en Suisse. Le journaliste évite le piège de traiter Alain Soral d’antisémite comme sur Anal plus. Il se contente de le qualifier ER de site nationaliste :

      http://www.lematin.ch/suisse/homose...

       
    • #626378
      Le Décembre 2013 à 23:11 par Draco
      Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

      Je conseille à ces deux pompiers de passer la douane de "Soral" (les Genevois comprendront) pour déclarer leur quenelles...

       
    • #626675
      Le Décembre 2013 à 08:35 par Bachar
      Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

      Soral est une commune genevoise qui jouxte la frontière française. Une partie des ancêtres d’Alain Soral vient de là-bas. Le pire des politiciens sionistes genevois qui travaille exclusivement pour le compte de l’Etat raciste d’Israël, Pierre Weiss, est aussi originaire de cette commune...

       
  • #626438
    Le 12 décembre 2013 à 23:51 par Taï
    Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

    Ah ! une bonne bouffée d’air pur, du 4000m en plus, merci Monsieur.

     

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  • #628805
    Le 14 décembre 2013 à 16:57 par pasdac
    Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse

    Empêcher de dire la vérité par des lois très restrictives, c’est empêcher le plus grand nombre de voir le réel avec toutes ses nuances, et par suite empêcher les pouvoir institutionnels d’adopter une position non-exagérément idéologique et donc hystériquement partisane .

    Car la recherche de la vérité - valeur phare de la pensée tout à la fois antique (sagesse ), humaniste, des lumière, et scientifique -, en plus de supposer la bonne foi et donc d’exclure ceux qui n’en sont pas ( les crapules), amène naturellement au consensus réciproquement défendable, et donc à la concorde honnête, au projet collectif majoritaire, et à l’efficacité pour ce qui est de réaliser ce projet, c’est-à-dire cet idéale de société qui aura été élaboré avec l’assentiment du plus grand nombre . C’est là, en principe la supériorité politique de la morale sur l’amoralité, pour peu que le bien du plus grand nombre, c’est-à-dire le bien démocratique, soit encore le grand projet d’une société et de son élite .
    Sans doute devrait-on en parler à notre grand philosophe BHL qui devrait alors se recycler en une activité philosophique dont le leitmotiv ne serait plus la désignation aux masses, exhaustive et universelle, des coupables .

    Enfin, tout mensonge durable, tout plan du mensonge, suppose une logistique du mensonge, qui lorsqu’elle doit s’autofinancer -surtout grâce à l’argent du travail des contribuables -, devient une industrie du mensonge ne pouvant guère régner que par l’abêtissement général et la propagande, l’intimidation et la corruption, craignant plus que tout autre chose le libre débat et l’émergence de la vérité .

     

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