En septembre 2012, trois membres de la Ligue de défense juive (dont un mineur) se sont impliqués dans une entreprise d’intimidation à mon encontre.
Un engin incendiaire artisanal, constitué d’un cocktail d’acide chlorhydrique et d’aluminium mélangé dans une bouteille plastique, fut lancé sur mon véhicule à mon domicile familial (voir l’article publié sur le Cercle des Volontaires). L’audience de deux des auteurs (arrêtés suite à une enquête menée par la gendarmerie) se tiendra à la 7e chambre du Tribunal Correctionnel de Versailles, vendredi 20 juin à 14h. Je serai pour ma part, partie civile.
Depuis, j’ai déposé deux autres plaintes contre des membres de la Ligue de défense juive, l’une le 17 février pour des menaces de mort reçues sur la voie publique, et l’autre le 20 mars suite à une agression subie dans l’exercice de mes fonctions de journaliste.
Maximilien Robespierre, celui-la même qui plaidait pour l’obtention de l’égalité en droits des juifs en 1791, et le créateur de la devise républicaine, déclarait dans son dernier discours du 8 thermidor :
« Peuple, souviens-toi que, si dans la République la justice ne règne pas avec un empire absolu, et si ce mot ne signifie pas l’amour de l’égalité et de la patrie, la liberté n’est qu’un vain nom ! »
Je n’attends de cette cour que le respect de l’esprit de l’auteur de cette devise gravée sur le fronton de tous les tribunaux. Un message clair se doit en effet d’être envoyé aux membres de cette milice dont les membres usent de la violence contre les français, qu’ils soient juifs ou non, au nom de principes étrangers à nos valeurs.
Jonathan Moadab