Il y a quelques mois, Manuel Valls était le porte-parole officiel du réseau sioniste français. Quelque peu déchu, humilié et sacrifié, ce pion en mal de reconnaissance profite des quelques crachoirs qui lui sont encore tendus pour démontrer à ses maîtres qu’il peut encore faire du bon boulot...

Invité dans Le Grand rendez-vous sur Europe 1/CNEWS/Les Échos dimanche 5 novembre 2017, l’ancien Premier ministre a rebondi conjointement sur l’affaire Ramadan et sur le procès Merah pour accabler « l’antisémitisme profond qui existe en France ».

Cet antisémitisme qui, selon lui, « se déchaîne actuellement et que certains veulent minimiser ».

« Il ne faut jamais abdiquer. Il faut mener le combat jusqu’au bout. L’antisémitisme est toujours le début de quelque chose. »

« Je dénonce depuis longtemps la duplicité de Tariq Ramadan, ce soi-disant intellectuel, promoteur de la charia, prédicateur islamique qui a fait un mal terrible à notre jeunesse, avec ses cassettes, ses prêches dans nos mosquées, ses invitations sur les plateaux, ses amitiés, ses complicités, je pense à Edwy Plenel. »

« Je pense à une partie de la presse qui a abdiqué face à l’islamisme radical. Je pense aux Inrockuptibles, je pense au Bondy Blog. Quand on reçoit, et qu’on a reçu (Tariq Ramadan) y compris sur cette antenne, Europe 1, et c’est toujours le même journaliste, Frédéric Taddeï, qui le reçoit depuis des années comme avant il avait reçu des personnalités comme Dieudonné ou Soral, alors on abdique. »

Le constat est de plus en plus clair et le schéma de plus en plus grossier : tout ce qui n’est pas totalement aligné sur les intérêts sionistes se verra qualifier d’« antisémite » et sera assimilé au terrorisme et à la barbarie par les commissaires politiques qui tiennent le haut du pavé dans une France socialement fragilisée. Mais, a contrario de Manuel Valls qui déclarait être « éternellement lié à la communauté juive et à Israël », les Français sont éternellement liés à la liberté d’expression, au déploiement de l’esprit critique, à la volonté de justice et à dignité humaine. Pas sûr que le chantage en cours ne soit pas le symptôme d’une perte de contrôle de la part de nos « élites »...

Écouter le prêche de Manuel Valls à partir de la dixième minute :