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Harcèlement, "viols", "mineures" : haro médiatique sur Tariq Ramadan

Un contre-feu pour l’affaire Weinstein ?

Le grand déballage BalanceTonPorc se poursuit dans les médias et sur les réseaux sociaux. Alors que c’est le grand producteur américain Harvey Weinstein qui avait inauguré la libération de la parole des victimes, c’est désormais Tariq Ramadan qui tient la corde en France. Comme si Weinstein avait passé le bâton à Ramadan.

 

Certains iront jusqu’à dire que le « juif » a refilé le bébé au « musulman ». Nous n’irons pas si loin, car les Décodeurs, StreetPress et Rudy IIIe Reichstadt nous surveillent comme le lait sur le feu, mais la coïncidence est frappante. On ne parle plus trop des frasques du gros Harvey dans les médias dominants, le tir groupé est concentré sur l’« islamiste » Tariq, porte-parole plus ou moins volontaire des Frères musulmans en Europe. Ramadan ayant pris ses distances avec la France après le grand débat sur le voile. Alors, le lynchage médiatique anti-Ramadan est-il justifié ou exagéré pour les besoins de la cause sioniste, pour dire les choses ?

Réponse impossible. Si les faits sont avérés, Ramadan se défendra devant la justice, qu’elle soit française ou suisse. Pour l’instant, les accusations s’accumulent contre lui, et l’on est passé du « simple » harcèlement sexuel à l’encontre de ses maîtresses – ce qui n’a pas trop de sens entre adultes consentants – à de la « violence » dans l’acte – là aussi, tout ce qui a lieu dans l’intimité entre un homme et une femme résiste au jugement moral –, puis à des choses plus graves comme le « viol », et dernièrement, des rapports sexuels avec des « mineures » !

 

 

De toute cela ressort l’impression que les charges augmentent cran après cran, du simple comportement considéré comme amoral par la socioculture féministe (soumettre une femme au lit) à des actes véritablement délictueux, voire criminels. Une progression dans l’abjection qui peut se comprendre comme une logique de dénonciation – les victimes lâchant leurs témoignages graduellement en fonction de leur gravité – ou comme une construction médiatique pure et simple.

Le fait que Caroline Fourest, qui est objectivement un agent socialo-sioniste, organise et entretienne la chasse au Ramadan ne laisse pas de questionner. Leur opposition idéologique retire de la crédibilité non aux témoignages des prétendues victimes de Ramadan, mais aux attaques ininterrompues de Fourest qui retrouve là l’occasion de faire le tour de tous les plateaux télé et radio.

 

 

Pour dire les choses encore plus clairement, que Fourest devienne le porte-parole de la fronde anti-Ramadan retire force et crédibilité à ce combat. On ne dit pas par là que Ramadan n’a rien fait, ou qu’il est un ange, mais la maltraitante en amour ou en sexe n’est pas un crime, tant que les femmes ou certaines femmes la recherchent. On parle de femmes majeures et conscientes de leur désir, qui n’est pas forcément conforme. Certaines femmes sont adeptes de la soumission, et la position sociale dominante des hommes qu’elles recherchent crée de toute façon une relation dominant/dominée. C’est vieux comme le monde et ça ne changera jamais, malgré tous les efforts des féministes.

 

 

Dans cette affaire complexe, rappelons quelques fondamentaux : quand la Tribune de Genève retrouve quatre femmes qui ont couché dans les années 80 et 90 avec Ramadan, alors qu’elles étaient mineures, cela veut dire que Ramadan avait alors la vingtaine. On n’est pas sur un Ramadan cinquantenaire.
Voici le descriptif des faits par Valeurs actuelles :

« Le célèbre islamologue Tariq Ramadan est en situation délicate. Deux fois accusé de viol au cours du mois d’octobre, le petit-fils du fondateur des Frères musulmans est à nouveau pointé du doigt. La “Tribune de Genève” a notamment découvert qu’il avait tenté de séduire sans succès une de ses élèves de 14 ans, avant d’y parvenir auprès de trois autres, âgées de 15 et 18 ans. Quatre femmes originaires de Genève, non musulmanes, racontent ainsi sous couvert d’anonymat avoir eu des aventures plus ou moins consenties avec lui, il y a de longues années de cela, alors qu’elles étaient encore mineures. Toutes décrivent un professeur charismatique usant et abusant de son emprise psychologique sur elles. »

On apprend que Ramadan, alors prof de français et de philo, usait de son « emprise » pour coucher avec de jeunes filles :

« Avant d’être ce leader musulman, il était un homme tordu, intimidant, qui usait de stratagèmes relationnels pervers et abusait de la confiance de ses élèves, décrit-elle. Il avait une telle emprise sur nous… »

Conclusion de l’hebdomadaire de droite :

« Deux autres femmes témoignent d’agissements similaires. L’une d’entre elles avait 18 ans à l’époque des faits. “J’étais, comme d’autres élèves, captivée par le discours de ce professeur charismatique, contextualise-t-elle. Il m’a proposé des cafés en dehors des cours. Et puis j’ai eu des relations sexuelles avec lui. Il était marié et père de famille. Cela s’est passé trois fois, notamment dans sa voiture. C’était consenti, mais très violent. J’ai eu des bleus sur tout le corps. Il m’a toujours fait croire que je l’avais cherché. L’histoire s’est sue et il m’a menacée, en exigeant le silence de ma part, confie-t-elle. Moi, je n’avais rien compris ! Mais c’était de l’abus de pouvoir pur et simple !” Une autre évoque des rapports sexuels “très réguliers” avec Tariq Ramadan. “J’étais fascinée, sous son contrôle. Il me prenait, me jetait, instaurait une relation de dépendance. Il a créé les bases d’une relation malsaine”, raconte-t-elle. L’une de ces femmes interrogées explique avoir ressenti du “dégoût” et de la “honte” après coup, l’empêchant de porter plainte. Les faits sont aujourd’hui prescrits. »

Pour rester dans l’esprit de ce décryptage mais avec une touche d’humour, cette parodie de la une de Charlie Hebdo qui pointait Tariq Ramadan et son « 6e pilier de l’islam » :

 

 

L’ancien Premier ministre Manuel Valls en a profité pour avancer ses pions islamophobes sur Europe 1 ce jour :

 

 

Manuel Valls s’est livré à un véritable réquisitoire contre Tariq Ramadan. Illustration avec ses déclarations les plus agressives :

« Il faut que la vérité éclate sur ce soi-disant intellectuel, promoteur de la charia, prédicateur islamiste, qui a fait un mal terrible dans notre jeunesse avec ses cassettes, ses prêches dans nos mosquées, ses invitations sur tous les plateaux, ses amitiés, ses complicités – je pense à Edwy Plenel. Il y a un moment où il faut dire : ça suffit ! »

« Quand une partie de la presse progressiste, une presse de qualité – je pense aux “Inrockuptibles”, au Bondy Blog – quand on reçoit et quand on a reçu Tariq Ramadan, y compris sur Europe 1 et c’est toujours le même journaliste Frédéric Taddeï qui le reçoit depuis des années comme avant il avait reçu des personnalités comme Dieudonné ou Soral, alors on abdique. »

Manuel Valls, investi du pouvoir que lui confère le lobby israélien en France, se croit encore chef de l’exécutif à Matignon et somme les médias de ne plus inviter ceux qui ne rentrent pas dans son cadre mental étriqué. Dire que cet homme a été Premier ministre... Rien d’étonnant à ce que la France ait souffert ce qu’elle a souffert sous son joug.

Voir aussi, sur E&R :

Caroline Fourest au service de l’oligarchie,
voir chez Kontre Kulture :

 






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