L’ex-Première dame relate sans complaisance sa vie à l’Elysée aux côtés de François Hollande dans "Merci pour ce moment", un livre rédigé dans le plus grand secret.
« Tout ce que j’écris est vrai. À l’Elysée, je me sentais parfois comme en reportage. Et j’ai trop souffert du mensonge pour en commettre à mon tour. » Valérie Trierweiler l’annonce d’emblée sur la couverture, reproduite dans Paris Match, de Merci pour ce moment (éd. Les Arènes), son livre surprise. La veille de sa sortie, mercredi 3 septembre, l’hebdomadaire publie de courts extraits de l’ouvrage. La journaliste y relate son éphémère passage à l’Elysée en tant que Première dame aux côtés de François Hollande. Morceaux choisis. [...]
La révélation : « Il n’aime pas les pauvres »
François Hollande aimait, dit-elle, à se moquer des origines sociales de sa compagne : elle a grandi dans des cités HLM près d’Angers (Maine-et-Loire). Il la surnommait « Cosette ». Ils en plaisantaient, jusqu’à ce repas de Noël avec la famille de Valérie Trierweiler, les Massoneau.
« Elle n’est quand même pas jojo la famille Massoneau », tranche-t-il. Cette sentence, elle la reçoit comme une « gifle ». « Pas jojo la famille Massoneau ? Elle est pourtant tellement typique de ses électeurs ! », pense-t-elle.
« Il s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé : “les sans-dents” très fier de son trait d’humour », écrit Valérie Trierweiler, reprise dans Le Monde.