« Tambouilles, manipulations, individus malfaisants » : l’université d’été du Parti Socialiste, qui se déroulait du 29 au 31 août 2008, s’est terminée sur ces mots doux.
Des faces bronzées de leaders socialistes, pachydermes bobos, ont défilé à la Rochelle et se sont bigornées à coups de motions insipides et dérisoires, la vraie rivalité ne résidant que dans les ambitions démesurées de prétendants à la direction du PS, et non sans rire, à la présidence de la Nation !
Toutes les « courants » étaient là, dans un mælström rose des plus affligeants :
Ségolène Royal dans le rôle de l’apparition mariale…
Montebourg, la boule de Flipper…déambulant pendant trois jours en lorgnant sur le contenu des gamelles de ses petits camarades, avant de se décider…
Delanoë, suggérant fortement qu’il est le successeur naturel de Jospin et Hollande, et flanqué de son récent « coming out libéral ».
Mélenchon, assez discret pour une fois, agitant en coulisses sa « gauche du parti »…
Pierre Moscovici, « l’œil de Strauss Kahn », représentant l’aile la plus ouvertement libérale, venu proposer que « le futur 1er secrétaire ne soit pas présidentiable » (sans doute pour préparer le retour du fortuné mondialiste DSK), s’est retrouvé lâché par ses potes strausskahniens et isolé, face à une alliance parmi les plus sexy : le duo Fabius/Aubry.
Cet attelage plus connu sous le nom des « reconstructeurs » (sic), a été rendu public après l’aveu de Martine Aubry, s’exhibant bras dessus, bras dessous, avec le strausskhanien Jean-Christophe Camabadélis : « On est en retard, la nuit a été un peu longue… » puis tentant un passage comique : « car on s’est pacsé hier soir ».
La passion se traduit aussi dans les propos de Fabius parlant de sa rencontre avec le clan Aubry : « lors de cette petite réunion, il s’est produit un petit phénomène. On sentait une vraie émotion qui passait. Les anciennes oppositions étaient dépassées », la suite est-elle classée X ? Nul ne le sait…
Les « reconstructeurs » seraient tombés d’accord sur une doctrine commune : « la Gauche décomplexée face à une Droite sans complexes » : ça promet…
Mais je vois naître l’inquiétude chez le lecteur : où était Jack Lang ?
Depuis son vote en faveur de la réforme de la Constitution, Jack se tortille en tous sens et se prépare à se glisser dans « l’ouverture », chère à Sarkozy…
Bilan de ces trois jours : pas de programme, pas de chef, une énième métastase d’ego, d’ambition, de rivalité. Le Parti Socialiste ne peut miser que sur l’échec de la majorité pour espérer retrouver le pouvoir. Reste à savoir si ses électeurs ne se reporteront pas sur le nouveau jouet des médias : le NPA du petit bourgeois joufflu.
James G.
Des faces bronzées de leaders socialistes, pachydermes bobos, ont défilé à la Rochelle et se sont bigornées à coups de motions insipides et dérisoires, la vraie rivalité ne résidant que dans les ambitions démesurées de prétendants à la direction du PS, et non sans rire, à la présidence de la Nation !
Toutes les « courants » étaient là, dans un mælström rose des plus affligeants :
Ségolène Royal dans le rôle de l’apparition mariale…
Montebourg, la boule de Flipper…déambulant pendant trois jours en lorgnant sur le contenu des gamelles de ses petits camarades, avant de se décider…
Delanoë, suggérant fortement qu’il est le successeur naturel de Jospin et Hollande, et flanqué de son récent « coming out libéral ».
Mélenchon, assez discret pour une fois, agitant en coulisses sa « gauche du parti »…
Pierre Moscovici, « l’œil de Strauss Kahn », représentant l’aile la plus ouvertement libérale, venu proposer que « le futur 1er secrétaire ne soit pas présidentiable » (sans doute pour préparer le retour du fortuné mondialiste DSK), s’est retrouvé lâché par ses potes strausskahniens et isolé, face à une alliance parmi les plus sexy : le duo Fabius/Aubry.
Cet attelage plus connu sous le nom des « reconstructeurs » (sic), a été rendu public après l’aveu de Martine Aubry, s’exhibant bras dessus, bras dessous, avec le strausskhanien Jean-Christophe Camabadélis : « On est en retard, la nuit a été un peu longue… » puis tentant un passage comique : « car on s’est pacsé hier soir ».
La passion se traduit aussi dans les propos de Fabius parlant de sa rencontre avec le clan Aubry : « lors de cette petite réunion, il s’est produit un petit phénomène. On sentait une vraie émotion qui passait. Les anciennes oppositions étaient dépassées », la suite est-elle classée X ? Nul ne le sait…
Les « reconstructeurs » seraient tombés d’accord sur une doctrine commune : « la Gauche décomplexée face à une Droite sans complexes » : ça promet…
Mais je vois naître l’inquiétude chez le lecteur : où était Jack Lang ?
Depuis son vote en faveur de la réforme de la Constitution, Jack se tortille en tous sens et se prépare à se glisser dans « l’ouverture », chère à Sarkozy…
Bilan de ces trois jours : pas de programme, pas de chef, une énième métastase d’ego, d’ambition, de rivalité. Le Parti Socialiste ne peut miser que sur l’échec de la majorité pour espérer retrouver le pouvoir. Reste à savoir si ses électeurs ne se reporteront pas sur le nouveau jouet des médias : le NPA du petit bourgeois joufflu.
James G.