Des escrocs israéliens ?
Pour le moment, l’enquête s’orienterait vers Israël où, selon le quotidien Yedioth Ahronoth, la police locale et une unité spécialisée dans la lutte contre la criminalité organisée auraient entrepris des investigations d’ampleur sur cette affaire. Ces dernières années, plusieurs équipes d’escrocs aux faux ordres de virement, notamment franco-israéliennes, opèrent depuis le pays. Une arnaque qui rappelle l’affaire de Gilbert Chikli dans les années 2000. (Europe 1)
La grosse gêne des médias mainstream français – Le Monde en tête, qui n’a toujours pas fait l’article... – quand il s’agit de dévoiler que les escrocs sont israéliens ou basés en Israël.
Que de mots choisis, d’expressions pincettes, pour dire une simple vérité : beaucoup d’escroqueries internationales trouvent leur siège dans l’État hébreu, qui n’a pas d’accord d’expulsion avec les autres pays. Ou qui ne les respecte pas.
Un pays qui en conséquence protège ses propres escrocs contre la justice internationale. Mais quand la tête de l’État elle-même bafoue la justice internationale, rien d’étonnant à ce que dans les étages inférieurs se reproduise le même principe, à un degré moindre.
En deux ans, sur la base de montages complexes, de hautes complicités policières et d’une inexplicable passivité de l’administration française, ces juifs tunes vont éponger entre 1 et 2 milliards à la Caisse des dépôts et consignations, donc à nous. Un vol invisible, mais bien réel. Globalement, si on ajoute les Pakistanais de Londres et autres nationalités expertes en pillage d’État, la fraude approche les 10 milliards d’euros. (E&R, avril 2014)
Enfin, à un degré moindre : l’arnaque à la taxe carbone a fait passer des centaines de millions d’euros des caisses françaises auc caisses israéliennes. Idem pour l’escroquerie au Le Drian, qui porte sur des millions d’euros.
La supercherie, qui dure depuis au moins deux ans, a poussé le ministre de la Défense à porter plainte.
Après l’arnaque « au président », l’arnaque au « Le Drian. » Comme le révèle le journal israélien Yedioth Ahronoth, une information repérée et confirmée par L’Obs, des spécialistes des arnaques aux faux ordres de virement s’en prennent à l’identité du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Rançons d’otages et lutte contre Daech
Un « faux Jean-Yves Le Drian », ressemblant physiquement au ministre, a ainsi contacté à plusieurs reprises des chefs d’entreprise étrangers afin de les convaincre de verser, sur des comptes offshores, d’importantes sommes d’argent soi-disant destinées à payer des opérations clandestines des services secrets contre le groupe État islamique, ou encore pour régler des rançons pour des otages français au Sahel, détaille L’Obs. En décembre 2016, un riche chef d’entreprise turque aurait ainsi versé plusieurs dizaines de millions d’euros sur un compte situé dans un paradis fiscal avant de se rendre compte de la supercherie. Mais trop tard, l’argent avait déjà disparu.
Bureau ancien et portrait de Hollande
À chaque fois, le scénario est le même. Les escrocs exigent de leurs victimes la confidentialité la plus stricte sur le contenu de leurs échanges, puis le sosie du ministre entre en action. Lors de visioconférences avec leurs cibles, pour prouver leur identité, tout est mis en scène. Le « faux Le Drian » s’installe alors dans un grand bureau : téléphone fixe posé en évidence, meubles anciens, portrait de François Hollande accroché au mur et drapeau tricolore.
Une information judiciaire ouverte
« Généralement, ils prétextaient une mauvaise connexion pour couper l’image au bout de quelques minutes et passer en communication par téléphone », explique le parquet au magazine d’actualité, qui précise que l’escroquerie usurpant l’identité de Jean-Yves Le Drian n’est pas nouvelle. En effet, une plainte a été déposée dès juillet 2015 par le ministre, après les premiers signalements. Des ambassades, ONG ou encore associations d’entreprises auraient également été contactées. Ouverte depuis avril 2016, une information judiciaire a été confiée à l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), détaille L’Obs.