Nous étions tant sidérés, agressés, au début de cet abracadabrantesque mensonge de la prétendue pandémie, que Didier Raoult a été immédiatement pour nous un roc, un rempart. Son physique de barde gaulois, son air de Gandalf dans le Seigneur des Anneaux, sa fameuse bague à tête-de-mort, sa qualité de motard, son enfance en Afrique, tout en faisait un personnage de roman, et nous l’a immanquablement rendu sur-le-champ plus que sympathique, attachant.
Plus sérieusement, sa longue carrière prestigieuse, ses responsabilités de premier plan dans la Santé Publique de notre pays, sa renommée à l’étranger nous l’ont rendu si imposant, que pas une de ses paroles n’était remise en question.
Tout ça pour dire à quel point nous lui sommes presque unanimement reconnaissants de ce qu’il a fait pour desserrer l’étau qui était en train d’étouffer le peuple de France, même s’il s’est ensuite un peu tenu en lisière, décevant pas mal de ses partisans de la première heure, un peu embrouillés par sa subtile communication de mandarin qu’il est, et qui le restera.
Avec le recul, si Didier Raoult a été à la hache au combat, Christian Perronne y a été à la dague mais avec une fougue, un courage, une détermination sans pareille. Il a pris tous les risques - n’est-il pas d’ailleurs plus ou moins au chômage ? - et si je puis me permettre d’exprimer - depuis mon minuscule poste d’observation - la grande estime que j’ai pour l’un comme pour l’autre, j’avoue que je ressens plus encore d’admiration pour Perronne, de stature certes moins imposante que Raoult mais un homme aux qualités rarissimes, humilité, simplicité, extrême courage, un vrai combattant, comme on les aime ici, je crois...si vous voyez à qui je pense !
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