Je trouvais le terme de « collaboration » très excessif quant à l’activisme vaccinal anti-COVID de mes confrères, jusqu’à ce que je me mette à lire sérieusement les études pré-AMM conditionnelle Pfizer, intrigué que j’étais par les arguments du Dr Louis Fouché. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que dès le départ de la campagne vaccinale, l’efficacité du vaccin contre les formes graves n’était pas prouvée, en particulier chez les patients de plus de 75 ans, alors que c’était l’argument qui était donné aux patients pour recueillir leur consentement. Il s’agissait donc d’un mensonge.
Actuellement la dynamique épidémique naturelle est sur le déclin partout dans le monde, que les pays soient peu ou très vaccinés, donc il est impossible de conclure quant à l’efficacité de la vaccination. Il faudra attendre la prochaine épidémie pour juger, sous réserve que le prochain variant ne soit pas intrinsèquement moins virulent comme cela arrive généralement pour les coronavirus, auquel cas la létalité baissera naturellement même dans les pays peu vaccinés.
J’étais dubitatif, mais les patients participent bien à un essai clinique à grande échelle sans en être informés, avec un rapport bénéfice/risque non quantifiable. Rappelons qu’il s’agit d’un produit à vocation préventive, qui s’adresse à des patients non malades : le degré de sécurité se doit donc d’être irréprochable, et le moindre effet secondaire grave (thrombose veineuse ou artérielle par exemple) est intolérable, surtout chez des patients en bonne santé, et en particulier chez des enfants/adolescents.
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