Un an après, les géologues ont toujours du mal à comprendre précisémment ce qui s’est produit le 12 janvier dernier. Pourtant, la question du scénario est primordiale pour prévoir la fréquence et l’intensité probables des prochains séismes.
Quand la terre a tremblé en Haïti, les géophysiciens n’ont pas été surpris. Ils savent depuis longtemps que l’île se trouve dans une zone sismique active et que Port-au-Prince se situe tout près de la faille Enriquillo-Plantain Garden (EPG). Cette dernière marque, avec la faille septentrionale, la frontière entre la plaque caribéenne et la plaque nord-américaine, qui glissent l’une contre l’autre à une vitesse relative de 2 centimètres par an. Toutefois les mesures de terrain ont rapidement montré que l’origine et le déroulement précis du séisme restaient mystérieux.
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