« Salope », « chienne », « t’as un beau cul »... Une étudiante belge a réalisé un film à partir de tous les propos irrespectueux prononcés à son égard.
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Lasse de se faire harceler, Sofie Peeters a décidé de faire de cette violence ordinaire son projet de fin d’études. A l’aide d’une caméra cachée, elle enregistre toutes ces réflexions désobligeantes qu’elle entend sur son passage : « Je t’emmène à l’hôtel », « si tu donnes envie, c’est normal, non ? », « belles petites fe-fesses », « salope », « chienne ».
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Un travail raciste ?
D’autres ont vu dans le travail de l’étudiante un penchant raciste, car les séquences sont tournées majoritairement dans un quartier maghrébin. Interrogée à ce sujet par la chaîne de la télévision flamande la VRT, la réalisatrice répond : « C’était une l’une de mes grandes craintes, comment traiter de cette thématique sans tourner un film raciste ? Car c’est une réalité : quand on se promène à Bruxelles, 9 fois sur 10, ces insultes sont proférées par un allochtone (un étranger, ndlr.) Mais ces personnes ne sont pas représentatives de toute la communauté maghrébine. »
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