Selon le site Régionsjob, près d’un salarié français sur deux aimerait bouger géographiquement. En tête, les habitants de l’Ile-de-France.
« Le chiffre nous a paru considérable ! » Directeur délégué de Régionsjob, David Beaurepaire a été le premier surpris par les résultats de l’étude réalisée par le deuxième groupe français de recrutements sur Internet.
« Nous avons analysé, explique-t-il, les envies de mobilité de 5,2 millions d’utilisateurs de notre site au premier trimestre 2018 et bien 45 % d’entre eux, soit 2,4 millions, ont regardé des postes localisés dans une autre région que la leur. Il y a en France une envie énorme de bouger. »
6 Franciliens sur 10
Premiers candidats à la mobilité, les habitants d’Ile-de-France sont six sur dix (59 %) à vouloir fuir le rythme métro-boulot-dodo.
« Ils sont nombreux à vouloir travailler dans la métropole lyonnaise, le deuxième pôle économique français », précise David Beaurepaire. En deuxième choix, ils privilégient les régions voisines du Grand-Est et des Hauts-de-France, ou les métropoles où il fait bon vivre comme Nantes (Loire-Atlantique), Rennes (Ille-et-Vilaine) ou Bordeaux (Gironde). »
Surprise de cette étude : l’Ile-de-France, pourtant premier bassin d’emplois de France, a désormais autant de mal à retenir ses talents qu’à en attirer de nouveaux. Elle n’arrive qu’au sixième rang des régions les plus attractives.