À un peu plus d’une heure de route de Rennes se trouve Saint-Brieuc, préfecture des Côtes-d’Armor. Avec la capitale bretonne, la cité du Griffon est en passe de devenir, mois après mois, un haut lieu d’accueil et de terminus pour immigrés clandestins et mineurs isolés étrangers, majoritairement en provenance d’Afrique noire... avec une méthode bien huilée et subventionnée indirectement par le contribuable.
Tout se passe lors de l’arrivée de ces individus sur le sol français. Les réseaux de passeurs, qui sont parfaitement rodés à l’exercice, ont préalablement remis aux candidats à l’émigration hors d’Afrique une liste d’associations à contacter, à Paris et sa banlieue, associations d’insertion, de lutte contre les discriminations, d’aides aux personnes en difficultés, d’apprentissage de la langue française, mais aussi et surtout d’aides aux « sans-papiers ».
Le RESF (Réseau éducation sans frontières) est d’ailleurs l’une des clés de voûte de ce système parfaitement organisé. Des associations qui – localement au niveau des municipalités, mais également au niveau des collectivités territoriales, régionales et départementales – reçoivent régulièrement subventions, mise à disposition de locaux, facilités administratives.
Joël Labbé, sénatrice du Morbihan, à ainsi par exemple offert sur sa réserve parlementaire plusieurs milliers d’euros au RESF 56 pour 2014.
Des sites internet spécialisés donnent également un panorama de toutes les possibilités pour les candidats à l’installation en France.