Frédéric P., s’en est pris physiquement à Marc Grinsztajn [photo ci-contre], l’éditeur du livre de StreetPress sur le « système Soral ». Il a également tenu des propos antisémites.
« Notre éditeur a été agressé par un militant d’extrême droite », a déclaré Johan Weisz, rédacteur en chef de StreetPress, dont deux journalistes ont récemment signé un livre bien informé sur Alain Soral. Le système Soral, enquête sur un facho business (éd. Calmann-Lévy) lève le voile sur le polémiste antisémite, homophobe et misogyne.
Certains des slogans soraliens, comme « Les goys [non-juifs] relèvent la tête », auraient été proférés par l’agresseur, selon les propos rapportés par Johan Weisz à L’Express. Selon un communiqué de StreetPress, l’altercation aurait eu lieu à Paris dans la nuit du 11 au 12 septembre en bas de chez l’éditeur Marc Grinsztajn, que l’agresseur aurait traité de "sale juif". Après une nuit d’hospitalisation et des agrafes à l’arrière du crâne, la victime se serait vu prescrire deux jours d’ITT.
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La version de L’Obs
L’éditeur d’un livre sur Alain Soral agressé aux cris de "sale juif"
L’agresseur a été identifié comme un sympathisant d’extrême droite au domicile duquel a été retrouvé un drapeau nazi.
Marc Grinsztajn, l’éditeur du livre de Street Press sur « le système Soral », a été agressé par un sympathisant d’extrême droite dans la nuit de vendredi à samedi dernier au pied de son domicile, rapporte le site d’information en ligne.
Alors qu’il compose son digicode, Frédéric P. surgit à côté de lui armé d’une bouteille en verre, raconte Street Press, le traite de « sale bobo », lui barre le passage et lui balance : « Tu connais Robespierre ? » Pour ne pas être bloqué dans la cour de son immeuble avec son agresseur, Marc Grinsztajn ressort sur le trottoir où l’homme le traite de « sale juif ». « Les goys [les non-juifs, NDLR] redressent la tête », dit-il.
« Se sentant menacé », l’éditeur lui assène un coup de poing et fait demi-tour. Frédéric P. le frappe alors avec la bouteille en verre à l’arrière de la tête, lui entaillant le crâne. Marc Grinsztajn réussit toutefois à le maîtriser jusqu’à l’arrivée de la police. L’éditeur a écopé de deux jours d’incapacité temporaire de travail (ITT) et son assaillant a été placé en garde à vue.