Les Français respectent moins leur classe politique, c’est un fait. Mais leur classe politique ne les respecte pas tellement non plus. Quand on regarde l’évolution de nos dirigeants depuis de Gaulle, on a l’impression d’une dégringolade. Qu’on vit un processus inverse de l’évolution. On peut pas dire que le darwinisme règne dans ce domaine.
Le couple franco-allemand a été symbolisé par toutes les paires associant notre président de la République et leur chancelier depuis un demi-siècle : De Gaulle-Adenauer, Pompidou-Brandt, Giscard-Schmidt, Mitterrand-Kohl, Chirac-Schröder, Sarkozy puis Hollande-Merkel. Sauf qu’en 2016, nous avons perdu la place de premier partenaire économique de l’Allemagne. Sachant que 500 000 emplois dépendent en France de ces relations commerciales…
La France, dit-on, régresse. Elle perd des places au hit-parade des nations. Voilà qu’on serait 5èmes, ou 6èmes. On dégringole, bientôt nous serons coincés entre le Soudan et les Îles Fidji. Les déclinologues de tout poil nous le serinent depuis des décennies : la France n’est plus la France, nous ne pesons plus rien, tout le monde se fout de notre gueule, etc. Sauf que nous sommes toujours la première destination touristique mondiale, et il ne s’agit pas que d’admiration culturelle. Donc mollo sur l’autoflagellation. Au fait, à part les travailleurs forcés d’hier et d’aujourd’hui, qui visite l’Allemagne ?
Les migrants. Les migrants arrivent en masse en Allemagne depuis 2015. Les petits soldats du mondialisme à la sauce Soros débarquent, à pied, en cheval ou en voiture. Angela raconte d’abord qu’elle peut en accueillir un million (mais pas six millions, attention), et puis les viols du réveillon la font un peu changer d’avis. Surtout que quelques foyers d’accueil sont partis en fumée, dans la grande tradition festive de la Grande Allemagne… La question : les méchants islamistes profitent-ils de notre humanisme pour se mêler au troupeau et nous assassiner sur notre sol ? L’Allemagne a-t-elle tant besoin de bras qu’elle accepte les déboires sociaux qui vont avec, une greffe pas évidente entre l’homo nordicus et l’homo mediterraneus ? L’avenir le dira. A l’avance, on souhaite bonne chance à nos cousins germains pour quand ils se taperont des Benzema en sélection…
Daech veut envahir la Russie en signe de protestation contre les bombardements ordonnés par Poutine, qui visiblement, se poursuivent. Car le Groupe État islamique et le Front Al-Nosra ne font pas partie des belligérants qui ont signé le cessez-le-feu. Dans la com de Daech, on notera un parfum occidental assez étonnant. Comme si des concepteurs rédacteurs faisaient le job, avec des accents et des réflexes très franco-américains… Vu ce que les Tchétchènes ont pris sur la gueule depuis 20 ans, voire plus, ce que la Wehrmacht a laissé comme cadavres en Union Soviétique, et ce que Napoléon a enduré avec sa Grande Armée, on ne se risquerait pas à s’en prendre au pays de Poutine. Mais bon, la foi peut déplacer des montagnes, alors…
Il est de bon ton de nazifier quelqu’un quand on l’a dans le nez. Sans jeu de mots. En gros, tout ce qui dirige ou domine, et qui dérange, se voit un jour affublé d’une moustache et d’une mèche, sinon d’un superbe ensemble noir avec plein de petits motifs en argent. Malgré leur socialisme mou, qui est historiquement opposé au nazisme, Valls et Hollande n’ont pas dérogé à la tradition. Si l’on peut effectivement comparer Valls à un Mussolini hispanique, dans le port de tête, les postures et la force de la voix, la comparaison s’arrêtera là : Valls est sioniste jusqu’au bout des ongles, et donc antinazi à 150%. Et après on va dire qu’on est des antivallsistes primaires !
Pourtant, le Manu, avec sa Nanou, il en jette. Elle est belle, il est célèbre. Elle joue du violon, lui du pipeau. Ces deux artistes, qui sont un peu, allez, roi et reine de France (vu la débandade du couple royal précédent), savent se faire aimer du peuple. Ils aiment les pauvres, ouvrent grandes les portes de la France à des hordes de réfugiés qui fuient la guerre et la pauvreté, montrant par là une générosité qui les honore. En même temps, comme le dit l’image, ils chassent les pauvres locaux qui boivent, rotent et crient sous leurs fenêtres. Bon, c’est pas pareil non plus : nous aussi on préfère un immigrant syrien qui vient de balancer son uniforme de Daech et qui vient chez nous en Adidas et tee-shirt du Barça, à un sac à puces franchouillard issu d’une famille d’alcoolos dégénérés des Hauts-de-France (avant on disait le Ribéryland). Question de classe.
L’autre couple royal, donc, c’était François & Valérie. Lui était président de la République, élu en 2012, avant de se faire piquer le trône par la paire Valls-Macron, issue de l’écurie Crif-Rothschild. Ce sont des choses qui arrivent : à force de lorgner sur les jolies femmes, le président s’est fait piquer sa place. D’un coup sec. Le pouvoir, c’est comme la Ligue des Champions : la moindre faute en défense se paye cash. Depuis, « François le Dernier » traîne sa carcasse molle sur les foires et les marchés, où il ressasse son amour perdu, en voyant dans toutes les créatures de Dieu l’image de sa Belle.
Des belles, il en avait pourtant, et à foison, dans son gouvernement. Nous pensons notamment à Fleur, au charme asiatique lourd de mystères, à sa beauté triste, sa sensualité implosive, une courtisane de premier choix qui sera pourtant répudiée par le Roi, après quelques fautes de protocole. L’Innocente aura effectivement fait l’apologie d’œuvres picturales et cinématographiques montrant un net penchant pour des pratiques sexuelles interdites par l’Église, et qui pourtant permettent de limiter les naissances. Il restera de Fleur l’image d’une pureté brisée, d’une féminité à fleur de pot qui exalte et la femme, et la ministre.
Dans la même veine, si l’on ose dire, il y a DSK, qui fit grand bruit à l’époque, avant de trébucher sur une bonniche de couleur, dans un hôtel chic américain. Dans sa chute, un réflexe de survie l’obligera à se rattraper aux hanches de la pauvre dame, et, la promiscuité des corps aidant, il aura une réaction humaine, trop humaine. Pour cette glissade, il sera poursuivi, moqué, châtié, vilipendé, et devra passer plusieurs jours atroces dans une prison six étoiles avec Anne Sinclair. L’horreur absolue, une mini-shoah version 2011. Aujourd’hui, remis de ces atrocités, notre bonhomme fait des affaires, comme toujours, mais pas que sa petite affaire. Des grosses, aussi.
Des grosses affaires, ce sont les députés et autres élus de la République qui en font. Ils gagnent plein de sous à rien faire, se lamente le populo. Ce n’est pas vrai : être député n’est pas de tout repos. Cela inclut plusieurs allers retours de son fief local – où l’attend une épouse suspicieuse – et son gourbi à l’Assemblée, où l’attend sa jeune attachée parlementaire, qui exige à chaque coup le divorce. Une vie de déchirements, donc, entre la circonscription et la capitale, entre l’épouse et la maîtresse. Alors, plutôt que de montrer du doigt ces soldats de la République, applaudissons leur sens du sacrifice.
Au plus haut niveau, ce sens du sacrifice consiste par exemple à dîner avec des jouvencelles, qui caquettent et pépient tout le long de repas interminables. Être assis à côté d’une de ces perruches, peut devenir un cauchemar. Ajoutons qu’elles savent jouer de leurs atouts pour faire tourner la tête de leur prestigieux voisin. Les oreilles gavées, une migraine endémique, l’envie de tarter sa voisine mais qui serait mal perçue par les médias, tout ça favorise l’ulcère de notre président. C’est peut-être pour ça qu’il se trompe parfois dans ses jugements, et ses réformes. On pense à cette réforme qui autorise les pédophiles à acheter des mômes, ou à cette autre qui oblige les enfants des écoles à changer de sexe. Question : si les enfants changent de sexe, les pédophiles en voudront-ils encore ?
Les réformes du président ne sont pas les plus graves. La situation est grave : nous sommes engagés qu’on le veuille ou pas dans un paquet de conflits, qui nous valent des retours de bâton sur notre propre sol. Heureusement, le président et sa famille sont bien protégés de ces retours de flammes. Mais nous ? Eh bien il faut qu’on fasse gaffe. Dans le train, le métro, le bus, la rue, on doit faire gaffe à ne pas marcher trop près du mec qui va se faire exploser. Oui mais, comment le reconnaître ? C’est simple, il a l’air gros, mais il n’est pas gros, et dans ses yeux on peut lire la furie du djihad. Depuis les découvertes fracassantes de Gilles Kepel, on ne peut plus fermer les yeux sur cette réalité.
C’est pour ça qu’il faut soutenir Manu 1er, qui a des paraboles du type Echelon à la place des oreilles, et qui traduit pour le petit peuple ce que disent les méchants sur nous. D’autres, les détracteurs, estiment que Manu a une oreillette branchée sur Tel-Aviv et qu’il prend ses ordres là-bas. Pure calomnie, on n’a jamais vu une oreillette fonctionner sur une telle distance, 3 000 kilomètres au bas mot !