Egalité et Réconciliation
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Un nouveau (?) prix littéraire : le Génocida

On va marcher sur des œufs de T-Rex, merci de nous excuser à l’avance pour la prudence éditoriale qui va suivre. Si on était milliardaires comme Musk, on pourrait se lâcher. C’est pourquoi on nous empêche de nous enrichir. Le problème, c’est que la pauvreté aiguise l’esprit et les sens.

Le prix sera remis ce lundi 13 janvier 2025 à 18 heures, lors d’une cérémonie dans l’auditorium du Mémorial de la Shoah. Il récompense chaque année une œuvre littéraire publiée en France dans les douze derniers mois, et ayant trait à la Shoah ou l’un des autres génocides reconnus par l’Unesco. (actualitte.com)

Le fait du jour : on vient de voir surgir dans l’univers littéraire un drôle de prix, puisqu’il est consacré aux génocides. Naturellement, notre esprit mal tourné – c’est naturel, on n’y peut rien, mais aussi un peu culturel – a aussitôt imaginé une hiérarchie des génocides, et ça n’a pas loupé : le premier Génocida n’a pas été décerné à un Palestinien, un Arménien ou un Rwandais, mais à un juif. En l’occurrence une juive, Chochana Boukhobza.

 

 

Pour le grand public, Chochana, ou plutôt Shoshana (merci de ne pas chercher d’anagramme), c’est la brune incendiaire de La Vérité si je mens 2, sauf que là, il s’agit d’une Chochana sérieuse, voire sinistre, qui s’attaque (pas vraiment) à un sujet sérieux : le génocide des juifs entre 1941 et 1945.

 

 

Pour son courage éditorial antinazi, elle a été récompensée, tenez-vous bien (les côtes) par un jury constitué des écrivains Emmanuel Carrère et Jean Hatzfeld, le fugace ministre de la Culture Rima Abdul Malak et du « grand » rabbin Haïm Korsia.

 

 

Un homme d’une grande moralité, ce Korsia. Ce prix, baptisé Odette et Léon Chertok, est financé par un certain Grégoire Chertok, conseiller LR de Paris, financier de son état, et issu de l’écurie Rothschild (sans oublier l’Institut Montaigne, Le Siècle et autres décorations).

Non, stop ! On a dit pas d’amalgame. C’est donc tout naturellement que Chochana a gagné avec son livre sur Les Femmes d’Auschwitz-Birkenau. Le bouquin sur les femmes et les enfants de Gaza attendra. Peut-être l’année prochaine.

Pour plus de transparence, ce prix aurait dû être appelé prix du génocide des juifs. Il ne pouvait pas leur échapper puisque les six candidats en lice étaient les suivants :

Sinon, le 10 janvier, soit trois jours avant la remise du prix Chertok, on aurait voulu assister à la remise du prix de Flore au café du même nom, mais notre instinct nous a dit qu’on n’aurait pas pu entrer. Allez savoir pourquoi.

C’est juré, pour le Génocida 2026, on écrit sous pseudo un livre sur la Shoah. Marre de galérer. Ou alors on lance le prix Génocidagaza.

 

Le difficile enseignement de la Shoah

 






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