Le 20 janvier 1931, par l’intermédiaire de la collection de disques "La Voix des Nôtres", Jean Lorris s’adresse aux camarades socialistes de l’an 2000...
Le 20 janvier 1931, par l’intermédiaire de la collection de disques "La Voix des Nôtres", Jean Lorris s’adresse aux camarades socialistes de l’an 2000...
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Sans entrer dans la comparaison entre ce que le mot "socialiste" désignait entre aujourd’hui et cet enregistrement (on voit bien à l’époque qu’ils sont communistes sans pudeur, alors que maintenant c’est quasiment du capitalisme teinté de sociétalisme hypocrite), j’ai toujours aimé ces ponts entre les époques, les messages d’autrefois, ça a un côté un peu magique.
Le début est assez drôle, où il a vu juste sur l’évolution de la technique :
les déplacements mondiaux en quelques heures
les communications audio-visuelles instantanées
...mais où il est complètement dans le faux sur l’évolution de la morale politique, en disant que d’une touche on obtient la parole du maître de conférence. Parce que de nos jours, les discours contradictoires c’est fini, tout le monde s’en fout de ce que pense l’auditoire. Au mieux il est déjà conquis (questions-réponses dans une conférence où le public est grosso-modo déjà acquis), au pire c’est des huées et la sécurité qui met tout le monde dehors, parce qu’aucune contradiction n’est jamais prévue.
On est bien loin de Degrelle dont les discours étaient presque tous contradictoires, et où lui-même s’était fait connaître parce qu’il avait pris la parole pendant les discours socialistes, ses rivaux jurés. Comme quoi, à cette époque, on pensait ce qu’on voulait, et on avait les couilles de le défendre face à l’adversité.
Aujourd’hui au mieux on a un blog personnel où l’on censure farouchement toute contradiction, alors qu’au contraire un blog, presque toujours anonyme et insignifiant, est le meilleur endroit pour accepter la contradiction et potentiellement reconnaître son erreur et sa défaite, car tout le monde s’en fout et on peut apprendre sur soi-même sans effet secondaire, genre humiliation publique.
Un autre truc qui me gêne là-dedans est qu’il moque un peu sa technique, en se plaçant presque par humour en victime, en omettant de préciser que la propagande par disque ou télévision les plaçait déjà en position d’élite (c’est d’ailleurs pour ça qu’il plaisante là-dessus). L’internet d’aujourd’hui, anonyme et surchargé, correspond en terme d’impact aux discours sur une table de bistro de l’époque. C’est lui, avec ses disques et sa télévision, qui correspond aux grands médias actuels avec ses moyens dernier cri qui touchent le plus grand nombre. Aujourd’hui, un pareil document plaisanterait sur les chaînes de télévision personnelles.
Lucide. Sans compter ses rêves de voir flotter le drapeau de l’internationale. Il n’a pas compris qu’il n’y a de social que le national et que le drapeau de l’internationale qu’on voit flotter partout, c’est celui de la banque et du profit, d’ici en Suède, parfois bleu étoilé, parfois vert pétrole. L’Homme nomade d’Attali foisonne dans ce doux rêve, sans identité ni patrie. L’internationale apportera toujours l’aliénation.
De quelle internationale parle-t-on ?
Demandons à quelqu’un qualifié pour nous répondre :
« Mais ce qui est certain, c’est que la volonté irréductible de l’Internationale est qu’aucune patrie n’ait à souffrir dans son autonomie. Arracher les patries aux maquignons de la patrie, aux castes du militarisme et aux bandes de la finance, permettre à toutes les nations le développement indéfini dans la démocratie et dans la paix, ce n’est pas seulement servir l’internationale et le prolétariat universel, par qui l’humanité à peine ébauchée se réalisera, c’est servir la patrie elle-même. Internationale et patrie sont désormais liées. C’est dans l’internationale que l’indépendance des nations a sa plus haute garantie ; c’est dans les nations indépendantes que l’internationale a ses organes les plus puissants et les plus nobles. On pourrait presque dire : un peu d’internationalisme éloigne de la patrie ; beaucoup d’internationalisme y ramène. Un peu de patriotisme éloigne de l’Internationale ; beaucoup de patriotisme y ramène. »
Jean Jaurès, L’armée nouvelle, 1910
Si le mot socialisme a été vidé de son sens, celui d’internationalisme aussi...
Tiens, en 2014, ce sera le centenaire de sa mort. Nul doute que le parti au pouvoir nous célèbrera un citoyen du monde héros de la cause LGBT ou quelque chose d’approchant. Comme disait Jaurès lui-même :
"Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots..."
@ThomasM
"il n’y a de social que le national"
J’entends souvent cette formule dans la bouche de Soral et je le pense aussi instinctivement mais le soucis c’est que je n’ai aucun argument pour le justifier et me retrouve incapable de défendre cette position. Pourriez-vous, vous ou d’autres, exposer une argumentation qui pourrait m’aider à comprendre et par conséquent défendre ce point ? Merci d’avance, toute réponse sera la bienvenue !
Sur l’Internationale, quand on parle du drapeau rouge qui flottera, on sous-entend qu’il n’y aura plus de patries. C’est bien de cette internationale-là qu’il parle. Celle de Jaurès est une internationale idéalisée et irréaliste. Lucide dans les constats, maladroit dans les termes, car l’internationale de l’égalité entre les nations mène nécessairement à la destruction de celles-ci, à les vider de leur substance. Cet idéal ne peut exister, persister à vouloir faire ou même voir une "internationale" ramène à une utopie malsaine. Mais qu’il est beau, cet idéalisme de Jaurès.
Proposition : "Il n’y a de social que le national et de national que le social".
Considérons la société comme un, tout un compromis qui repose sur le rapport de force entre les individus et les groupes. Ce qu’on appelle généralement "contrat social", car personne n’a d’intérêt à un chaos d’intérêts.
Ce qu’on appelle social, dans ce cas là, c’est la possibilité de l’homme à vivre dans la société en pouvant s’y épanouir équitablement. On ne définira pas ici "équitable" ou "épanouissement". On prendra la définition la plus chrétienne pour simplifier.
Ce qu’on appelle national relève de la nation. C’est la structure qui la compose. Une nation repose sur un ensemble de tribus, lesquelles sont composées de familles et dans son sens moderne, elle se situe dans une patrie, un état-nation, pour être précis. Avant qu’on invente l’immigration forcée, par moyens technologiques et par nécessité imposée, les tribus coincidaient assez bien avec les régions et villages regroupaient les familles.
C’est ce lien charnel entre Terre et Homme, profondément attaché à la Famille qui empêche qu’un individu soit impuissant. Il nait dans un réseau, avec des biens et des possibilités de rebondir, pour faire des choix d’avenir réel, pour avoir assez de moyens pour ne pas être vulgairement mis en concurrence sur le marché du travail.
L’Etat fixe les règles, évite les abus et prévient les situations malchanceuses. Par les diverses strates, un individu peu toujours s’extraire d’un milieu pour refaire sa vie, dans une fraternité réelle. La nation existe par les individus qui la composent et les individus tirent leur force de la nation. Ils la défendent donc, pensent aux intérêts nationaux avant de commercer avec l’extérieur et évitent tous les pièges du libre-échange international, de l’immigration comme dumping social. Il n’y a donc bien de national que le social.
à suivre…
…suite
Un empire, c’est une structure qui ne peut co-exister avec les nations, car il implique la libre circulation dans son territoire propre. Tout les leviers qui font la force d’une nation sont contraire au global qu’implique l’Empire.
Pour optimiser le fonctionnement d’un empire, on doit pouvoir déplacer les individus facilement et adapter selon les besoins, on ne peut pas laisser les gens s’enraciner et rester en famille. Tout doit tomber pour que l’empire fonctionne.
On pourrait penser à une coalition de nations, des états-unis, mais alors comment être équitable, comment expliquer qu’une habitude culturelle puisse être tolérée dans un état et interdite dans l’autre, car profondément contraire à cette autre culture. Comment concilier le droit avec les disparités tout en restant égaux sans convertir tous les individus à la seule et même culture artificielle ?
Par bien des égards, les familles qui composent une nation doivent avoir des points communs, apprendre à se connaitre avec le temps, on ne fait pas une nation en dix ans. Le rapprochement géographique implique souvent un rapprochement culturel et facilite la cohabitation et l’élaboration de nations.
Un empire veut rapprocher des tribus trop distantes et concilier l’inconciliable. Il finit toujours par éclater ou par détruire ces cultures pour les remplacer par une culture uniforme, la négation de toute culture et de toute race, une coalition de nation qui ne se réduit pas à quelques échanges commerciaux et supports militaires sera toujours un Empire.
Un empire pourrait devenir une grande nation si on lui laisse le temps (la chine d’antan serait un exemple possible), mais cela passe nécessairement par l’aliénation de la substance qui faisait ces êtres distincts, par un stade in-social fort et quand il est trop grand, les individus n’arrivent jamais plus à se réorganiser à partir de la famille sans être persécutés par les réseaux de pouvoir qui se constituent en l’absence de contre-réseaux naturels au noyau familial. Si elles y parviennent néanmoins, c’est pour faire éclater l’Empire et recommencer, former progressivement des nations.
On pourrait aussi se dire qu’on devrait se limiter aux tribus, pour faire encore mieux. C’est une question d’appréciation. Une tribu, une petite nation, une famille ? Il faut que l’espèce subsiste sans consanguinité et avec une collaboration efficace.
à suivre…
…suite et fin…
Historiquement, on penche plutôt pour la nation : assez grande pour construire et transmettre une culture, mais non trop grande, pour ne pas passer à l’indifférenciation et l’aliénation.
Finalement, on a bien un individu qui est le plus fort et donc le plus "libre" dans une nation et un individu faible et manipulable dans un empire. Abolir les nations c’est soit se réduire pour qu’une nation résistante (de façon parfois voulue, voir Israel et la communauté qui n’existe pas) nous écrase et donc laisser un Empire se créer, soit en créer un directement. Il n’y a donc bien de social que le national.
Remarque : bien sûr on peut réfléchir plus loin, être plus précis et mieux ordonné, mais je pense que c’est un bon début pour la réflexion et les arguments : voir quelle place a l’individu dans un type de société donné et les potentiels socio-culturels des différentes structures.
@Thomas M.
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de rédiger cette réponse :) Il y a dans celle-ci de nombreuses pistes à creuser. Je vais donc prendre des notes et approfondir tout ça. Le passage sur l’Empire qui exige que des cultures hétérogènes deviennent homogènes (ce qui implique la destruction des modes de vie des individus) est je pense capital. Cela met aussi en évidence l’importance des frontières pour préserver la stabilité des sociétés. Je me permet une nouvelle fois de vous embêter : connaissez-vous des auteurs qui ont écrit sur le nationalisme et/ou sa capacité à préserver les acquis sociaux d’un peuple ?
Encore merci d’avoir répondu à ma question !
Oui, c’est à dire qu’après avoir montré que la nation repose nécessairement sur une base sociale, on montre que la seule structure (performante) réellement sociale c’est bien la nation. Et, donc, que les vues mondialistes (ou impériales) sont profondément anti-sociales.
Il y a un ilvre assez récent qui traite principalement du problème du multiculturalisme et de la nécessité des frontières, mais malheureusement pas encore traduit, il me semble. Il s’appelle "The Significance of Borders" d’un certain Thierry Baudet, qui cite Finkiel (parmis beaucoup d’autres) dans ses remerciements, mais le livre est bon, la démonstration est assez convaincante et il se cantonne assez au sujet.
Le bon complément à ce livres sont les écrits nationaux-socialistes d’entre-deux-guerres, comme celui de Feder qu’on trouve sur KontreKulture, et que l’équipe de Drac a traduit. On y trouve un tas de réponses par rapport au choix du nationalisme sur l’Internationalisme du socialisme traditionnel. Mein Kampf reprend beaucoup des thèses énoncées par les divers contributeurs du NSDAP, dont certains firent même défection.
Enfin, pour remettre le tout dans un cadre français, il y a le livre de Ploncard d’Assac : "Le Nationalisme français"
Sans compter le tristement célèbre "Comprendre l’Empire" de Soral, qui prend les choses par leur aspect pratique et qui décrit l’Empire dans son état actuel (après c’est question de définition) et qui, finalement, plus il se forme, plus il voit la misère sociale s’accroitre et le chaos s’installer. L’ordre qui doit suivre (selon les mondialistes), c’est bien l’applatissement de toute particularité nationale ou locale. C’est bien la seule condition pour que l’Empire devienne une grande pseudo-nation - car dénuée de sa base familiale et locale -, le stade ultime, ce que l’Empire Chinois était probablement avant le choc avec l’Occident. Vous l’avez probablement lu, mais sinon, il faut absolument le lire. Cela illustre concrètement ce qu’on peut théoriser sur le national et le social, et l’Empire, international et anti-social.
C’est bluffant !!!!!
Eh ben il ne nous reste plus qu’à faire nous aussi notre profession de foi pour l’homme de l’an 3000...
Ça n’a rien à voire avec le cynisme actuelle, les types avait réellement un idéal et n’était pas dans un carriérisme à 2 balles.
Après il ne faut pas trop idéaliser n’ont plus, mais maintenant c’est le règne du pognon.
Sauf que l’important pour Mélanchon c’est surtout que ses électeurs gardent 80 ans de retard en continuant de voter pour lui ...
Il y en a d’autres des comme ca ? Parce que si il y en avait une compilation sur KontreKulture, par exemple, elle serait immediatement commandee et ecoutee dans mon appartement. Eh oui, moi ce genre d’orateur, ca me soulage par la forme et le contenu.
Punaise E&R, mais où allez vous chercher des trucs pareils ? Excellent, mais vieillot !
Donc, là maintenant, après le vieux socialisme militant, nous sommes en plein dans le socialisme triomphant. Ah, les pauvres vieux de 31, qui n’auront pas connu le hollandisme révolutionnaire et ses mé-todd...
Quel bonheur d’entendre cette belle langue française pas encore massacrée, venue du fond des âges désormais.
Mais quelle illusion, quelle déclamation obligée (cf. les discours de Blum), quel ton martial...
Il aura fallu encore une guerre mondiale pour changer de ton... et certes tomber en partie dans l’anomie du sociétal, du langagier, du sens...
Bon, on en est à E&R...
@seber.......pareil pour moi ; la langue , l’élocution...la classe quoi !...et ce mot magique qui m’a toujours fait rêver : faubourgs !
il avait raison d’être optimiste , on est 1930 six ans plus tard les grandes gréves et quelque victoire ouvrière. il sentait bien que quelque chose se preparais
Super et génial....Mais pas la où l’on peut penser ;
Les années 1930 ont transformé les savants en extraterrestres....Surement les premiers contact mais c’est dans les années 40 où les scientifiques commençait à y croire....
Comme il fallait dominer les prochaines guerres les scientifiques sont entrés dans un nouveau monde où ils savaient déjà qu’on entendrait ce message....
Mais revenons à l’histoire qui vient avec un peu de propagande dans notre futur...
A l’époque les scientifiques changeaient de méthode pour controler l’énergie, ce qui a ouvert une période de fabrications de soucoupes volants qui allaient jouer un role secret dans la 2 iem guerre mondiale....
L’europe secrète se met à fabriquer des ovnis pendant les années 30 et finalement réussit à maitriser l’énergie pour faire voler des soucoupes volantes à 5000km/h mais le controle des engins n’était pas encore fiable, meme pendant le peu de combats aériens auxquels ils ont participé...
Après la guerre les U.S.A ont décidé de détruire toutes les fabrications d’ovnis et documents ultra secrets...
Pendant la guerre comme on le voit dans un film les scientifiques réussissent en 1943 à voyager dans l’avenir pour atterrir en 1983....
L’ére de la télé commence avec les films d’extraterrestres et d’ovnis en 1950...et la radio éclate...les tournes disques s’envolent...
Les ovnis des années 1930 peuvent remettre en question l’histoire de la seconde guerre mondiale parce que c’est "l’histoire du tourne disque de propagande..."
Pendant les années 1940 les scientifiques d’europe sont enfin contactés par les extraterrestres car la bombe nucléaire n’a pas plu et les demandes de ces derniers sont dirigés vers notre connaissance sur l’énergie...
Les savants du futur ont réussit à chatouiller ma modeste culture dont je dois aux historiens du net et à m’inquiéter avec le miasme des années 30 comparable à aujourd’hui...
Mais quand est t’il du disque et des ovnis ; que fond les savants d’aujourd’hui ?
C’est un voyage dans le passé ce tourne disque où rien n’a changé à seulement que demain où aujourd’hui on est en chine en moins de 3 heures...Que les satellites forment une barrière de métal autour de la terre...Que les lasers des satellites remplaceront les voix des tournent disques, nous assurant de lutter pour la liberté et la fin des luttes de classes....
Camarade de l’au-delà, si tu m’entends.
Excuse moi d’avance, si tu ne comprends pas toujours bien mes tournures et mes termes.
Sur la technique, t’as eu raison, sur la science plutôt, bien qu’on la détourne pas mal en ce moment.
En ce qui concerne les souhaits politiques, celui qui se prétend ton héritier n’a pas écouté Jaurès mais Jules Ferry et sur son coté obscur.
Quant à l’élan qui t’anime, tout est fait pour le saper ... je t’expliquerai plus tard.
Laisse tomber, ce Socialisme, va :
* soit militer au PCF pour une troisième voie moins internationaliste
* si le coup de force est possible, remet nous une bonne dynastie royale
Camarade repose en paix, nous on trime