Lundi 7 mars, aux abords du dîner du Crif, Frédéric Haziza, animateur de la chaîne publique LCP, a physiquement agressé Vincent Lapierre, reporter de la web-tv E&R.
Aucune dépêche de l’agence France-Presse et aucune réaction publique parmi les militants engagés en faveur de la liberté d’expression, y compris chez ceux qui ont déjà exprimé des critiques à l’endroit de Frédéric Haziza.
Sous prétexte que Vincent Lapierre collabore avec Alain Soral, son agression semble pouvoir être passée sous silence par les uns et ignorée par les autres.
À l’inverse, quand Haziza avait menacé de « balafrer » Michel Soudais, journaliste de Politis, beaucoup avaient naturellement rapporté l’information dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Le même deux poids deux mesures s’était produit à propos des victimes de Grégory Chelli alias Ulcan : certaines avaient droit à une solidarité automatique, d’autres suscitaient l’indifférence.
Rappel : au regard du principe de l’égalité entre les citoyens et du droit pénal, chaque victime d’une agression physique est pourtant censée bénéficier du même traitement social et judiciaire, indépendamment de ses orientations idéologiques ou politiques.