Le mercredi 16 septembre, les salariés du journal Libération ont élu leur nouveau directeur de rédaction : l’israélien Dov Alfon.
Fondé par Jean-Paul Sartre et Serge July, Libération, quotidien de gauche dont l’histoire retiendra qu’il fut un défenseur de pédophiles dans l’héritage de la pensée soixante-huitarde, vient de faire un choix qui n’est pas anodin. Libération devait remplacer Laurent Joffrin, parti cet été créer son mouvement politique, Les Engagé.e.s.
C’est donc Dov Alfon, 59 ans, qui dirigera la rédaction du quotidien Libération. Dov Alfon est présenté comme un ancien journaliste d’Haaretz, quotidien de la gauche israélienne.
Il n’est pourtant pas que cela. C’est un ancien de l’Unité 8200, unité de renseignement de Tsahal. Cette unité spécialisée dans le renseignement d’origine électromagnétique et le décryptage de codes se situe au même niveau que la NSA pour les États-Unis. Plusieurs anciens membres de cette Unité 8200 ont ensuite pris des fonctions dans des entreprises de technologies de l’information dans différents pays.
L’Unité 8200 gère la base d’Urim SIGIT, dans le désert du Neguev, capable d’intercepter des appels téléphoniques, des courriels et d’autres types de communication à travers le monde.
Dov Alfon fit son service militaire dans cette Unité 8200 et y fut rapidement nommé chef de section.