Je suis d’un coin du monde qui avait, avant que ne change la loi successorale, le taux d’indivision le plus élevé des régions dites de France : sans doute de la planète pour parfaire l’analogie d’un clin d’œil marseillais.
Plus loin, il arrive que l’on ne s’entende pas d’un côté du trottoir à l’autre, pour de sombres histoires de famille qui remontent parfois jusqu’aux temps de la vendetta. Mais que survienne l’ennemi à l’horizon et nous voici soudés comme les cinq doigts de la main pour faire front : emmenant avec nous l’éternel lot de traitres et de lâches.
Votre réflexion vaut pour toutes les entités.
Et mieux encore, cela relève de ce que l’homme est, dans la majeure partie de son espèce, humain : c’est d’ailleurs le casse-tête éternel des caciques des écoles de guerre dont la question cruciale consiste à apporter, non pas la seule réponse technique de haut niveau de matériel (d’attaque ou de défense) mais surtout de répondre au fait que 85% des combattant de terrains ne tirent pas sur leurs alter egos. Pas que les 15% soient plus couillus que les autres, mais que ces 85% sont emprunts d’empathie pour leurs semblables, même envers les plus encartés d’entre eux.
Il en est de même dans cet exemple et, sauf effet de foule à l’instant T d’un moment de bascule, ce genre de phénomène - par trop isolé - ne mène nulle part. Par ailleurs, cela ne vaut que sur le temps long, en étant « armé* », déterminé et en ayant investi les strates de la structure en des points clefs.
Voyez que les colons modernes fonctionnent sur le temps long, armés et sponsorisés, déterminés par la mystification d’un phénomène tout en fonctionnant en dynastie, cependant qu’ils sont infiltrés dans tous les « services ».
Toutes les autres révolutions ayant eu lieu dans le sang sauf celle des Œillets, voire la Wende et quelques-unes en Amérique du Sud. Quant aux luttes non violentes initiées par la philosophie de Gandhi, il en est pléthore, mais bien moins que des guerres : soient-elles ou non civiles.
* armé, signifie autant par la poudre que par la logistique et le soutien, sans parler du commandement : les capacités et compétences de tout combattant n’étant que feu de paille, sans cela.