Le site satirique The Daily Currant s’est amusé à imaginer ce qui se passerait si les peuples autochtones (les Indiens d’Amérique) se penchaient aujourd’hui sur la question de l’immigration. Voici l’article en question :
Un Conseil de chefs amérindiens a offert une amnistie partielle à environ 220 millions d’immigrants blancs illégaux vivant aux États-Unis. Le problème « blanc » est au coeur de nombreux débats dans la communauté amérindienne depuis des siècles, et les chefs de la communauté ont décidé que le moment était venu de le traiter correctement.
Lors d’une réunion du Conseil des Peuples Amérindiens à Albuquerque, Nouveau Mexique, les chefs amérindiens ont examiné plusieurs propositions sur l’avenir de l’importante population européenne non autorisée sur ce continent. Les anciens ont finalement décidé de prolonger la durée de la citoyenneté pour les personnes sans antécédents criminels.
« Nous sommes prêts à offrir aux Blancs la possibilité de rester sur ce continent légalement et de demander la citoyenneté », explique le chef Wamsutta du peuple Wampanoag. « En retour, ils devront payer tous les impôts impayés et rendre les terres volées de nos ancêtres. »
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Certains défenseurs blancs affirment que les immigrés sont une bénédiction, en faisant valoir qu’ils prennent tous les emplois de bureau ingrats dont les autochtones ne veulent même pas.
« Quel autochtone voudrait d’un salaire pépère et d’un coin bureau comme comptable, ou un excès de pouvoir en tant que sénateur ou la fortune de l’un des 500 PDG ? »
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15 chefs indiens emblématiques qui ont tout sacrifié
pour défendre leurs tribus
La fondation des États-Unis s’est faite au détriment des premiers habitants du continent : les Indiens. Depuis la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb en 1492, au moins 80 millions d’Amérindiens ont disparu.
Chassés de leurs terres et massacrés, ils ont été abusés pendant plus de 500 ans par les colons, leur population est aujourd’hui quasiment décimée. Toutefois, les Indiens ont tenté de résister et se sont battus pour garder les terres de leurs ancêtres, à l’image de ces chefs qui ont fait tout en leur pouvoir pour que leur peuple puisse vivre en liberté.
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Sitting Bull
Né vers 1831, dans le Dakota du Sud, Sitting Bull (bison assis) est un chef et médecin des Lakotas Hunkpapas, du peuple Sioux. En lakota, son nom signifie « bison mâle qui se roule dans la poussière ». Dès son plus jeune âge, il se démarque grâce à ses capacités physiques et son talent au tir à l’arc. Après ses 30 ans, Sitting Bull est devenu un homme saint pour les Sioux. Il doit ainsi travailler à la compréhension des rituels et de la religion de son peuple. Très spirituel, Sitting Bull cherche constamment à comprendre l’univers et à aider son peuple. Dans les années 1860, des guerres entre les Amérindiens et les Blancs, auxquelles Sitting Bull prend part, font des ravages dans les plaines.
En 1868, il refuse de signer le traité de Fort Laramie : ce texte garantit aux Sioux leur territoire sacré des Black Hills, mais les prive de leur territoire de chasse, les forçant à être dépendants des rations alimentaires du gouvernement des États-Unis. Les Américains décident de rompre le traité lorsqu’ils se rendent compte de la présence d’or dans les Black Hills. Sitting Bull prend alors les commandes et dirige le soulèvement des Sioux. Après la bataille de Little Big Horn en 1876, à laquelle il ne participe pas car il est homme de médecine, mais qu’il dirige. Il s’enfuit au Canada avec ses hommes. Sitting Bull décide finalement de retourner aux États-Unis et est arrêté en 1880. Après deux ans d’emprisonnement, il est emmené à la réserve de Great River. Dix années plus tard, des policiers se rendent chez lui pour l’arrêter à nouveau, il meurt d’une balle dans la nuque pendant l’arrestation.
Crazy Horse
Crazy Horse (« ses chevaux ont le feu sacré » en lakota) est membre des Lakotas Oglalas du peuple Sioux. Il est l’un des chefs les plus emblématiques du combat contre les colons. Né vers 1840, dans le Dakota du Sud, il se fait rapidement une réputation de puissant guerrier. Crazy Horse prend part au combat mené par Red Cloud contre les soldats américains qui souhaitent occuper le territoire des Sioux. Il se démarque par son audace, et réussit à attirer 80 membres de l’armée dans une embuscade. Il s’agit de l’une des pires défaites des Américains dans les batailles des grandes plaines de l’Ouest. Les soldats se résignent à signer le traité de Fort Laramie avec les chefs indiens, mais Crazy Horse et Sitting Bull n’y adhèrent pas et continuent de vivre comme ils l’entendent en dehors du territoire qui leur est imposé.
Le descriptif de la bataille en anglais :
En 1876, il participe à la bataille de Little Big Horn et malmène les Américains. Après la victoire, il est toutefois contraint de se séparer de Sitting Bull pour nourrir ses chevaux, il part s’installer près de la rivière Rosebud. En 1877, Crazy Horse et sa tribu se retrouvent encerclés par des soldats. Bien qu’il refuse de se rendre, le chef est influencé par son peuple et se rend au fort Robinson dans le Nebraska. À son passage, des milliers d’Indiens se rassemblent pour chanter en l’honneur de sa bravoure. Les circonstances de sa mort sont confuses, il aurait été amené dans une pièce du fort pour rencontrer le général Crook, mais en se rendant compte qu’on l’enfermait, il aurait tenté de se débattre, un soldat le poignardant avec sa baïonnette.
- Le mémorial Crazy Horse
Crazy Horse est devenu une véritable légende pour le peuple des Amérindiens. D’ailleurs, tous les clichés de lui ne seraient pas véritables, il aurait en effet toujours refusé d’être photographié par les Blancs. En 1948, les Indiens répondent à ce qu’ils considèrent comme une profanation de leurs terres, en l’occurrence la construction du mont Rushmore dans les Black Hills, en sculptant une immense statue du visage de Crazy Horse.
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