Plus d’un an après le putsch raté de juillet 2016, Ankara a ordonné dimanche le limogeage de près de 3 000 personnes travaillant au sein de l’administration publique en raison de prétendus liens avec des organisations « terroristes ».
Les autorités ont ordonné dimanche 24 décembre le limogeage de plus de 2 700 personnes travaillant dans des institutions publiques en raison de leurs liens supposés avec des organisations « terroristes ». Depuis le coup d’État avorté de juillet 2016, plus de 140 000 ont été ainsi limogées ou suspendues.
Un total de 2 756 individus ont été renvoyés de leurs postes au sein de différents corps publics, incluant les ministères de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de la Défense, selon un décret publié au journal officiel. Parmi les personnes congédiées figurent notamment 637 militaires et 105 universitaires.
Le décret stipule que ceux qui ont été visés sont soit membres, soit en lien avec des organisations « terroristes » ou des structures qui agissent contre la sécurité nationale. Le texte ordonne également la fermeture de 17 institutions à travers la Turquie, dont deux journaux et sept associations.