La police britannique a estimé mercredi qu’elle n’avait pas assez de preuves pour poursuivre le frère de Saad al-Hilli, principal suspect de la tuerie de Chevaline.
« À ce stade, les preuves sont insuffisantes pour poursuivre » le frère de Saad al-Hilli dans le cadre de la tuerie de Chevaline. Saad al-Hilli, un Britannique d’origine irakienne de 50 ans, avait été tué de plusieurs balles dans la tête avec sa femme et sa belle-mère sur les bords du lac d’Annecy en septembre 2012.
« La police n’envisage pas d’actions supplémentaires pour le moment », a-t-elle déclaré mercredi dans un communiqué.
Levée du contrôle judiciaire
Les autorités ont aussi annoncé la levée du contrôle judiciaire visant ce quinquagénaire un temps soupçonné d’avoir « participé à un complot pour commettre un meurtre ».
Le frère de Saad al-Hilli, qui a toujours clamé son innocence, était le principal suspect de la tuerie, toujours non-élucidée. Il avait accusé la police française de ne pas avoir correctement enquêté sur l’hypothèse selon laquelle la véritable cible des tueurs était un cycliste français retrouvé mort à proximité des autres corps.
Voir aussi, sur E&R : « Tuerie de Chevaline : un ami de l’ingénieur assassiné n’exclut pas un acte du Mossad »